Nom : Hamilton.
Prénom : Charlotte.
Surnom : Rare sont ceux qui ont l’audace de la surnommer Charlie ou Lotty, elle n’aime pas qu’on lui donne un surnom.
Age : 18 ans.
Date de naissance : 17 février.
Lieu de naissance : San Diego.
Groupe : Sportifs.
Option : Archéologie, course à pied et religions des autres pays.
Métier : Eboueuse. Bien évidemment elle participe à des nombreuses compétitions sportives mais même si elle aspire à une grande carrière pour le moment elle doit quand même avoir un « vrai » métier pour avoir un salaire régulier. « Beurk les ordures ! » alors oui je vous l’accorde, il ne s’agit pas du métier le plus fascinant mais il est nécessaire et pour Charlotte c’est aussi une bonne façon d’agir pour le bien de l’environnement (quelque chose de très important pour elle). « Quelle honte qu’une athlète fasse en parallèle un tel métier » pourtant il n’y a pas de sot métier non ? Le recyclage est très important au Japon et les éboueurs sont même désignés sous le nom « d’ingénieur de santé ». De toute façon, qui prête vraiment attention aux éboueurs ?
Pouvoir : Métamorphose culinaire.
Description du pouvoir : Son physique change en fonction de la nourriture qu’elle mange. N’allez pas croire qu’elle prend la forme de l’aliment lui même, tout peut changer mais elle garde une forme humaine et ne peut pas changer de sexe. Son pouvoir se déclenche presque instantanément après avoir ingéré un premier aliment. La durée de l’effet est aléatoire et peut varier d’une heure à une journée toute entière. Quand la métamorphose arrive à sa fin elle reprend rapidement son apparence « normale ». De fait, quand elle mange elle ne prend que l’apparence du premier aliment qu’elle consomme et ne passe pas tout le repas à se transformer. Garde-t-elle le même caractère pendant sa transformation ? Oui et non, elle reste Charlotte mais sa transformation est aussi l’occasion d’être quelqu’un autre comme lorsque l’on enfile un déguisement.

Les éboueurs : ça ramassent les ordures. Vous me répondrez alors que ce n’est pas une activité hautement séduisante. Vous avez raison. Faisons maintenant quelque pas en arrière pour prendre du recul. Fermez les yeux et laissez moi vous parler de la perle, cette petite bille convoitée par l’homme. N’est-elle pas cachée, protégée par la coquille de l’huître visqueuse ? Charlotte est une perle, la perle au milieu des sacs poubelles ! Ou plutôt une jolie fleur parce qu’en fait elle ne brille pas autant et qu’on ne peut pas la vendre à prix d’or (sauf peut être en vendant ses organes au marché noir). Pour être tout à fait honnête, Charlotte est plus comparable à une salade : elle est bonne pour la santé et a les yeux vert… salade. Salade au milieu des sacs poubelles.

Elle n’est pas la star du potager et qu’importe, sa place de petite laitue lui convient parfaitement. Elle a compris il y a déjà maintes récoltes qu’elle n’a pas le profil pour jouer les divas : elle ne possède pas l’élégance de l’aubergine ni la force de caractère du radis. On peut trouver que la jeune plante est fade comme la salade a le goût d’eau. Prenez garde et cessez pour une fois de juger un légume sur sa couleur, Charlotte est peut-être une salade mais elle est LA salade parmi tant d’autres. Cette différence entre elle et les autres laitues ne tombe pas du ciel, c’est avec ses petits bras (ou ses petites feuilles) qu’elle a un jour tapé du poing sur la table pour faire bouger les choses.

Pour reprendre les choses à zéro et de manière moins imagée : Charlotte était dans son enfance une fille sans histoire, sans passion et sans talent particulier. Les choses étaient comme elles étaient et ça ne la dérangeait pas plus que ça. Elle avait des amis, une famille qui l’aimait, des résultats scolaires dans la moyenne et assez d’argent de poche pour pouvoir sortir de temps à autres avec ses camarades. Elle comptait avoir un métier quelconque dans une entreprise quelconque, deux enfants, une maison, un chien et profiter paisiblement de la vie jusqu’à mourir dans son sommeil. Ce n’était pas son rêve mais elle ne savait pas quoi faire pour que les choses se déroulent autrement. Elle était alors une salade perdue parmi ses sœurs.

Comme beaucoup de jeunes gens elle se répétait souvent qu’un jour tout aller changer et qu’elle n’avait qu’à attendre. Poireauter sans nouvelle du destin devint pénible et sans aucune raison évidente, Charlotte se réveilla un jour avec assez de volonté pour faire pâlir les tomates. Dans l’intention de chambouler sa petite vie bien tranquille elle commença par jeter un regard sur le monde qui l’entourait et quand elle réalisa à quel point la Terre allait si mal elle se promit de toute faire pour améliorer la santé de la petite planète bleue. Environnement ce n’est certes pas un trait de caractère mais c’est la dynamique autour de laquelle Charlotte a forgée son caractère.

Elle est gentille Charlotte, elle veut sauver les poissons et les forêts. Elle ne s’énerve jamais Charlotte parce que c’est trop fatiguant. Elle n’a pas le temps pour s’énerver même si le sujet lui tient à cœur. Du coup, dès que les choses deviennent compliquées avec une personne, elle abandonne. Après tout, nous sommes 7 milliards sur Terre. Si un de ses amis commencent à devenir pénible elle économise plus d’énergie en allant voir ailleurs qu’en essayant de régler les problèmes. Cette économie d’énergie elle l’utilise pour faire de belles choses (de nobles actions pour protéger l’environnement) mais aussi pour se concentrer sur les deux activités physiques qu’elle pratique : la course à pied et le tir à l’arc. Elle aime bien le sport de manière générale mais les deux précédente sont les deux domaines dans lequel elle excelle. Elle aime sûrement la Terre plus que les Hommes mais pas au point d’éviter la compagnie des êtres humains pour pouvoir mieux communier avec le chêne et le roseau. Elle est autonome certes mais elle ne cherche jamais à s’isoler. Elle n’est pas la plus belle, la plus intelligente ou la plus forte : elle n’est que salade. Mais avec son énergie et son envie toujours plus grande d’agir pour faire quelque chose de sa vie Charlotte était LA salade parmi les autres.

Ses cheveux blancs ne sont pas le résultat d’une expérience diabolique ou d’une décision prise après une soirée bien arrosée entre amis. Je n’aurai pas l’audace de vous faire croire qu’il s’agit de sa couleur naturelle. On pourrait penser à un blond très clair qui aurait mystérieusement dérivé vers le blanc mais il n’en est rien. Charlotte était brune (les cheveux châtains si vous préférez) et c’est quand elle a développé son don que ses cheveux ont commencé à devenir ainsi. Une lente de transition vers le brun ou blanc sans passer par le blond qu’elle a très mal vécue cachée sous bonnets et casquettes. Elle regrette un peu l’époque où elle n’attirait pas les regards curieux des enfants ou les critiques acerbes des plus âgés qui s’imagine que c’est un acte de désobéissance face à l’autorité.

Pourtant, en dehors de cette couleur quelque peu étrange, Charlotte n’a rien d’une rebelle. Elle a les cheveux qui lui arrivent aux épaules mais elle a prit l’habitude de les attacher quand elle fait du sport, elle ne les détache que pour les grandes occasions. La couleur de ses yeux n’a pas changé malgré son don et ils sont restés verts gazon. Dans l’ensemble Charlotte n’est pas la cousine du vilain petit canard mais elle n’est pas non plus le délicat cygne. Elle a un joli visage aux traits réguliers mais aussi le corps d’une athlète ce qui n’est pas forcément au goûts de certains.

Lorsque Charlotte se transforme son pouvoir affecte aussi ses vêtements et elle s’est déjà retrouvée plusieurs fois avec des tenues improbables en pleine rue. Pour éviter cette situation elle tente de se transformer chez elle et de se changer avant de sortir. Elle  essaye aussi d’avoir sur elle le minimum en cas d’urgence. Lorsqu’elle n’est pas transformée il existe alors trois scénarios possibles : si elle est chez elle, elle restera en pyjama toute la journée ; elle s’habille de manière adéquat quand elle fait du sport ; pour l’extérieur il n’y a pas vraiment de règle, néanmoins elle porte souvent des robes aux couleurs vives.

Avant le Japon elle ne connaissait du monde que sa ville natale. Ses parents voyageant toute l’année elle habitait avec sa tante, son époux et leurs deux enfants. Mais elle n’avait pas à se plaindre, au lieu d’avoir deux parents elle en avait quatre. Les premiers, elle ne les voyait jamais mais ils trouvaient toujours un moyen de la contacter souvent, pour prendre des nouvelles. Les seconds n’avaient pas hésité à l’accueillir et l’avaient élevé comme leurs propres enfants. Que dire de plus ? En dehors de ses parents biologiques toujours en déplacement elle a eu une enfance parfaitement normale.  Les choses n’ont fait que s’améliorer quand elle s’est réveillée un matin avec l’envie de vraiment s’investir et de se construire elle même son destin. Certains penserons peut-être que c’est « cliché » de dire les choses de cette manière mais le résultat est le même : elle s’inscrivit à différents clubs, commença à faire différents petits boulots (tous ayant pour objectif de préserver l’environnement), elle essaya de sortir plus sans trop s’exposer à des notes catastrophiques.

Entre ce fameux matin et l’apparition de son don les années passèrent tranquillement. Comme pour beaucoup de gens possédant un pouvoir, le souvenir de la première fois était encore gravé dans sa mémoire. Le regard abasourdi de son cousin assis en face d’elle, le bruit d’un verre se fracassant sur le sol, le rire jaune de son autre cousin... Pour la famille Bennett, la première transformation de Charlotte pendant le dîner élevait ce repas à la seconde place du classement des « repas les plus extraordinaire de la famille Bennet ». C’était la surprise de voir soudainement une inconnue à table et non la peur d’avoir un être doté d’un don au sein de la famille qui avait fait sursauter tout le monde. Sa tante et son père eux aussi avaient ce petit quelque chose en plus.

Les premiers mois furent insupportables. Charlotte ne voulait pas aller en cours alors qu’elle n’était pas elle même mais elle ne pouvait pas non plus sauter le petit-déjeuner et le déjeuner. Ses  parents (au courant depuis l’apparition de son don) n’avaient pas longtemps hésité avant de la faire déménager au Japon où son père allait séjourner quelques temps avec elle pour l’aider à s’installer. Elle ne faisait pas seulement la découverte d’un autre pays et d’une nouvelle culture, elle habitait pour la première sous le même toit que son père. Arrivée pendant les vacances elle allait rejoindre l’académie Hôtôna à la rentrée. Son père l’aida à s’intégrer en commençant par lui apprendre la langue ce qui fut une épreuve laborieuse puisqu’il n’était ni bilingue ni japonais. Arrivée en seconde année, elle suivie un parcours scolaire sans faire de vague. Elle cumulait les petits boulots à  l’extérieur de l’académie. Le dernier en date (éboueuse) n’est certes pas très distingué mais il correspond aux valeurs qu’elle défend.

Surnom : Je n’ai pas vraiment de pseudo, j’utilise toujours le nom du personnage que j’ai sur le forum °w°.
Niveau RP : Heuuu… moyen ? De loooongues pauses entre chaque forum.
Où avez-vous connu le forum ? Top-site.
Qu'en pensez-vous ? C’est vraiment sympa *w*.

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