Nom : Kane.
Prénom : Ryan.
Surnom : Speedy Ryanles.
Age : 16 ans.
Date de naissance : 10 Avril.
Lieu de naissance : Brisbane, Australie.
Groupe : Sportifs.
Option : Sport – Course à pied.
Métier : Il travaille au fast food. Pour tenter de survivre plusieurs heures sans courir, il s'occupe en intimant aux clients auxquels il sert une commande – regard assassin à l'appui – de se mettre au sport, illico presto. C'est sa croisade.
Pouvoir : Changer la couleur des objets en les touchant.
Description du pouvoir : Modifier à souhait la couleur d'un objet, d'un zeste de concentration et d'une simple pression des doigts. Ce n'est certes pas le don qui permettra à Ryan d'être la star du lycée et de s'en aller conquérir le monde une fois son diplôme en poche, c'est même un don parfaitement inutile, mais lui le trouve vraiment cool. Et il le sera sans doute encore plus lorsqu'il aura réussi à le maitriser complètement, et à faire mieux que rendre un objet légèrement plus clair ou foncé de manière non-intentionnelle.

Pétillant comme l'eau gazeuse, vif comme un chronomètre et sucré comme le chewing-gum qu'il ne peut s'empêcher de mâchonner après un entrainement, Ryan est un être dynamique, plein de peps, de pêche, de punch et d'énergie ! Une bulle de vitalité, toujours en train de bouger, toujours en train de sauter, toujours en train de courir. Une bulle qui, dès qu'elle reste immobile trop longtemps, donne l'impression d'être sur le point d'éclater. Alors, il court. Tout le temps. Interminables joggings, sprints, trajets effectués au pas de course, conversations avec ses amis subitement délaissées pour s'en aller faire quelques foulées. Courir pour travailler son endurance ou pour améliorer son temps. Courir seul ou à plusieurs. Courir sans raison, parce qu'il n'a parfois rien de mieux à faire. Courir pour le plaisir, parce que c'est addictif.

Aussi explosif qu'un starting-block et collant que le chewing-gum précédemment mentionné, il tente frénétiquement de communiquer cette passion aux autres. Quitte à les harceler un peu. Ryan est ce type de personne. Exaspérant, bruyant et affectueux. Le genre de gars qui parle trop fort, qui essaye tout de suite de sympathiser, qui vous donne une accolade amicale en vous appelant par votre prénom parce qu'il ne s'est toujours pas habitué à l'étiquette japonaise, qui signe ses sms « XOXO kiss kiss love love » et qui ne vous lâche pas jusqu'à ce que vous ayez accepté de vous lever à l'aube pour aller courir un peu avec lui, car après tout, quelle plus belle preuve d'amitié qu'un jogging matinal en tête à tête ?

C'est aussi pour libérer ce trop plein d'énergie qu'il court. Pour ce moment de sérénité, lorsque tout est fini et qu'il marche pour reprendre son souffle, qu'il s'immobilise finalement et s'accorde un de ses éternels chewing-gums. Et là, enfin, il peut réfléchir, faire le point sur les derniers évènements, prendre des décisions. Il n'y parvient jamais sans courir. Courir, et ne se concentrer que sur sa respiration, sur son temps lorsqu'il est à l'entrainement et sur le paysage lorsqu'il fait son jogging. Courir, et regarder droit devant soi, sans même penser. Courir seul, cette fois-ci. Courir jusqu'à se vider de ses forces, jusqu'à se vider la tête, jusqu'à être loin de tous ces gens dont il aime tant la compagnie mais devant qui il ne sait malheureusement pas rester sérieux.

Un séduisant surfeur bronzé et baraqué : selon la grande charte internationale des clichés, c'est à ça qu'il aurait dû ressembler, lorsqu'il est entré en première année à l'Académie Hōtōna sous l'étiquette de « sportif australien », il y a de ça un an. Si fort heureusement pour lui la plupart des élèves ne l'ont pas jugé d'après des stéréotypes, il a tout de même intercepté quelques regards déçus, comme si certains avaient réellement attendu de lui qu'il se présente en cours torse-nu, un collier de coquillages au cou et sa planche sous le bras.

En réalité, tout sportif qu'il est, Ryan ne sait pas nager et n'a certainement pas le sex-appeal d'un surfeur australien cliché. Sa croissance n'étant pas tout à fait finie, il ne mesure qu'un mètre soixante-douze, et n'est pas bien large d'épaules, malgré la masse musculaire qu'il a gagnée suite à d'intensifs entrainements. Comme il bronze peu, il n'a pas non plus le teint halé des séduisants surfeurs, en dépit des nombreuses heures passées à courir sous les rayons solaires. Ses cheveux sont bien blonds, eux, mais, compte tenu de son incapacité à patauger, n'ont évidemment pas été délavés par l'océan.

Ryan aime ses cheveux. Il aime courir les cheveux au vent, il aime sentir ses mèches virevolter contre son cou lorsqu'il accélère, alors il se contente de tirer en arrière celles qui lui retombent sur le front, et ne les attache en catogan qu'en de rares occasions. Quand il s'agit de se concentrer, de gagner une compétition sportive ou de réussir un examen. D'être sérieux. Et comme il ne l'est pas bien souvent, c'est quotidiennement que sa chevelure blonde encadre son visage fin et rieur, visage lui même affublé de curieuses bésicles. Simples lunettes de soleil ou délirants hublots bleutés ou vert fluo, nul ne s'explique la présence de ces accessoires déroutants qu'il porte en permanence – Élément d'un style recherché, moyen de protéger de fragiles yeux bleus, héritage ancestral ? – et les réponses qu'il donne sont différentes à chaque fois.

Peut-être les porte-t-il simplement parce qu'il les trouve cool, qui sait ? Le rapport que Ryan entretient avec ses vêtements est assez singulier. Compte tenu de son pouvoir totalement fashion, il a tendance à acheter toutes sortes de vêtements dont il aime la forme et la texture, mais dont il trouve la couleur affreuse, afin d'en modifier la teinte par la suite. Mais comme il ne progresse pas dans l'utilisation de son pouvoir, et se vêtit principalement de survêtements afin d'être prêt à courir n'importe où et n'importe quand, sa garde robe non-sportive est composée de vêtements neufs et moches qu'il n'a jamais porté une seule fois.

Ryan replie la lettre. Elle est encore imprégnée de l'odeur de Brisbane, du barbecue et de l'encre à la fraise du stylo de Kaitlin, la plus jeune de ses petites sœurs. Lorsque ses trois cadettes lui écrivent, elles envoient toujours une lettre collective. Mais quand l'une d'entre elle prend l'initiative d'écrire seule, à l'abri du regard des autres, c'est bien souvent qu'il y a un problème. Si la benjamine de la famille n'en mentionne aucun en particulier dans son message, se contentant de voguer d'un sujet à l'autre, Ryan n'est pas dupe : elle a eu besoin de parler, de se changer les idées. Il a dû se passer quelque chose, à l'école ou à la maison, dont elle n'a finalement pas osé lui parler. Il soupire, le cœur gros. Ce sont dans des moments comme celui là qu'il aimerait être encore en Australie, à leurs côtés. Il n'est pas vraiment sûr d'être le grand frère idéal, et ne sait même pas ce que ce rôle exige de lui. Doit-il être pour elles une figure de modèle ? Il aimerait bien savoir comment il est censé s'y prendre, dans ce cas. Doit-il donner une bonne correction aux enfants plus âgés qui leurs cherchent des ennuies ? Il n'aime pas trop la violence et se doit reconnaître que, pour ce qui est de jouer des poings, Melissa, l'ainée des trois filles, s'en sort beaucoup mieux que lui. Mais il fait toujours de son mieux pour être à leur écoute.

C'est pour cela qu'il saisit un crayon, et entame sa réponse. Mais ses pensées sont ailleurs. Elles sont encore dans la lettre de Kaitlin, dans l'odeur de Brisbane et du papier à lettre lavande. « À l'école, nous avons dû écrire un texte sur un événement marquant de notre vie. J'ai parlé de mon sixième anniversaire, il y a deux ans, et de la fête que maman et papa avaient organisée ! » Il repense à cette phrase, à l'écriture ronde et ponctuée de fautes d'orthographe de sa sœur. Il y repense, et se demande ce qu'il aurait répondu, lui.

Un événement marquant, un événement marquant... La première chose à lui venir à l'esprit est sans aucun doute sa quasi-noyade, il y a de ça onze ans. Les images qu'il en garde sont floues, noires et mouvantes, mais il se souvient encore de cette sensation d'épouvante et du goût de l'eau dans sa bouche. De la panique. Cette même panique qu'il ressent, aujourd'hui, lorsqu'il se baigne et que ses pieds cessent de toucher le fond. Cette panique à cause de laquelle il n'a jamais réussi à apprendre à nager. Il aime l'eau, la pluie, les plages d'Australie et les joggings le long du fleuve Brisbane. Mais il n'est, depuis ce jour, à l'aise que lorsque ses pieds sont au contact du sol.

Est-ce pour autant l'épisode le plus significatif de son existence, le point clef de sa vie ? N'est-ce pas plutôt la découverte accidentelle de son pouvoir, un jour qu'il jouait avec ses amis et que leur balle a soudainement pris une teinte arc-en-ciel sitôt entre ses mains ? Malgré les regards effarés de ses camarades, la méfiance qui en a découlé et les gants qu'il a dû porter pendant des mois – et qui ont eux même perdu leur nuance d'origine – avant de savoir contrôler un minimum son don, cet instant demeure l'un des plus beaux de sa vie et il en garde un souvenir délicieusement acidulé : Il n'a, depuis, malheureusement jamais réussi à changer les couleurs d'un objet à ce point. Mais il ne désespère pas.

Ryan secoue la tête. Peut-il vraiment qualifier ces faits d'évènements marquants, de ceux qui représentent un tournant dans votre vie, qui bousculent votre univers, comme ça, du jour au lendemain ? Des parents aimants, des barbecues dans le jardin, une passion pour la course, quelques moqueries et méchanceté dues à son statut de possesseur de pouvoir, des promenades le long du fleuve... Une vie tranquille, somme toute. Et pourtant, elle n'est ni inintéressante, ni ennuyante ! Sa vie, il l'aime, il la dévore à pleines enjambées, il la parcourt de long et large à coup de sprints, il ne voudrait la changer pour rien au monde. Elle n'est simplement pas construite comme une pièce de théâtre, avec un coup d'éclat qui...

Quoique.

Le regard fixé sur la lettre qu'il destine à sa sœur, Ryan ne peut retenir un sourire. Une lettre. Le voilà, son événement marquant. C'est comme ça que tout a commencé, après tout. Avec cette lettre de l'Académie Hōtōna, reçue l'année passée. Apprendre que l'on va étudier au Japon, lorsque l'on n'a jamais voyagé et qu'on ne parle que l'anglais, et que l'on va pouvoir se consacrer pleinement au sport, le tout dans une académie remplie de gens pétés de pouvoirs, ça, ça chamboule toute votre existence et les projets d'avenirs que vous aviez pour vos quatre prochaines réincarnations ! C'est ça, le deus ex machina de sa vie, son événement marquant, celui qu'il vit depuis un an et qu'il compte bien vivre pendant trois ans encore.



Surnom : Shooshpap.
Niveau RP : Urf... Correct ?
Où avez-vous connu le forum ? En voguant de partenaires en partenaires !
Qu'en pensez-vous ? Le design est bleu, les titres bougent de manière perturbante, l'ambiance a l'air chouette, c'est le cool .

Code du règlement : Validé by Yaya