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 It's my life ♪ [Terminé]

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Jorge Pommayrac
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Jorge PommayracMessages : 8
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Âge: 17 ans
Métier: Toiletteur pour chiens
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MessageSujet: It's my life ♪ [Terminé]   It's my life ♪ [Terminé] Icon_minitimeDim 4 Aoû - 17:33

Dossier scolaire de Jorge Pommayrac

Fiche d'identité
❝ Moi Jorge, toi Invité

Nom : Pommayrac
Prénom : Jorge (à prononcer à l’espagnol)
Surnom : « Hé toi là ! » «Rorl…Jar…Jor…Toi là au nom imprononçable ! » « Pomme »
Age :17 ans
Date de naissance : 17 mai 1995
Lieu de naissance :Port-au-Prince, Haïti
Groupe : Artiste (photographe et un peu dessinateur)
Option : La religion des autres pays et la photographie
Métier : Toiletteur pour chiens. Ca lui permet de payer tout le matériel nécessaire pour la photographie et le dessin. Même s’il fait de belles photographies et quelques dessins sympas, Jorge n’aime pas l’idée des les vendre donc il a tendance à les offrir –ou à les vendre à un prix dérisoire- s’il considère la personne comme « apte à s’en occuper». De ce fait, il a besoin d’un petit boulot à côté pour payer tous ses frais.
Pouvoir : Sorcier vaudou
Description du pouvoir : Jorge peut entrer en contact avec des divinités (de l’amour, de la santé, de l’argent etc…) et donc leur demander des services pour aider ou bien maudire les autres. Grâce à certains rites il peut ramener temporairement à la vie des morts pour en faire son esclave (C’est de là que vient la croyance très forte des zombis à Haïti). Sans oublier les fameuses poupées vaudous qui matérialise en quelques sortes la personne que l’on souhaite afin de lui infliger moultes souffrances.
Mais bien évidement, tous ces rituels demandent beaucoup d’énergie, de temps, d’ingrédients et de savoir. Le niveau de compétence requis dépend de la demande, parfois si elle est trop importante elle demande certains sacrifices. De ce fait, il ne peut faire appel à une divinité qu'une fois par jour voir moins car pour le moment il n'est pas encore assez expérimenté. Pour ce qui est des poupées vaudous il nécessite beaucoup d'indications de la personne (nom, prénom, date et lieu de naissance) ainsi qu'une mèche de cheveux et du sang de la personne... ce qui se révèle souvent assez compliqué à trouver! 

Caractère
❝ Jorge est doux, Jorge est frais mais Jorge n’est vraiment pas pratique.


Jorge est une personne ayant un caractère doux, il aime tout le monde et ne ferait pas de mal à une mouche. Certes parfois il arrive qu’une personne ne lui plaise pas aux premiers abords mais il n’ira pas l’embêter ou lui jeter de malédiction, il se contentera juste de s’en tenir éloigné. Après tout on dit bien que la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. Le jeune homme a tendance à ne pas vraiment s’occuper de ce que disent les autres sur son compte. De toutes façons, seul lui connait la vérité et il sait très bien que tout nier en bloc pour telle ou telle accusation ne servirait à rien. Donc la plupart du temps, lorsque la discussion porte sur des rumeurs le concernant ou bien des choses dont il n’a pas envie de parler, il se contente d’ignorer purement et simplement son interlocuteur-ce qui a tendance à agacer-.  

Tournant sa tête dans la direction opposée, un soupir ennuyé et pas du tout discret s’échappe alors de ses lèvres. Malgré son caractère plutôt calme, le métis finira par s’énerver à un moment donné si son vis-à-vis ne cesse de le taquiner. Après tout, il considère que ses soupirs et grognements sont d’assez bon moyen d’avertir ses comparses qu’il commence à attendre la limite de sa patience. Une fois bien énervé, il se montre beaucoup plus agressif et ses remarques se font cinglantes ne prenant pas vraiment en compte le mal qu’il peut causer à autrui. Il ne le fait pas vraiment exprès mais bon, il a juste besoin d’extérioriser sa colère de temps à autres.

« Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux ♪ » tel est le mode de penser de l’apprenti photographe. Offrez-lui une fleur cueillie dans un parc public et il en sera enchanté car pour lui c’est un signe que vous avez pensé à lui et cela suffit à faire son bonheur. Jorge n’aime pas se prendre la tête avec des broutilles et d’un naturel optimiste il tente de voir les bons côtés dans toutes les situations. Pour arranger n’importe quelle situation il n’y a qu’une solution : faire la fête et boire du clairin jusqu’à plus soif… Enfin même si ce n’est pas pour régler un problème, toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête ! Et comme une fête ne doit pas être ratée, le jeune homme conserve ses forces en évitant de faire le plus de choses en journée. Enfin là, c’est l’excuse qu’il sort toujours, la vérité c’est qu’il est juste flemmard.

On peut le qualifier de simplet sans aucuns doutes même s’il n’est pas naïf non plus au point de croire tout ce qu’on lui dit.  Par contre, tout ce qui concerne la religion, il y croit et si on le berne dans ce domaine, on peut se faire de lui un terrible ennemi. Très superstitieux -sans doute dû aux pratiques qu’il utilise pour sa magie- il fait souvent des offrandes aux divinités supérieurs et n’aime pas que les gens blasphèment. Le sorcier vaudou est persuadé que dénigrer les dieux apportent le malheur sur lui et ses proches. Lui qui est un intermède entre le commun des mortels et les dieux, a donc comme rôle d’éviter tout cela. Souvent incompris dans ce domaine, c’est pourtant là où il est le plus susceptible car il voit ça comme une mission qu’on lui a confiée. Pour lui, il est censé inculquer à tous le respect des divinités, leur faire comprendre leur importance.

D’ailleurs, un conseil, ne lui demandez jamais mais alors jamais comment se passent les rites vaudous. Tout d’abord vous verrez une lueur de bonheur briller dans ses yeux, vous aurez gagné toute sa considération et pleins de points dans son cœur. Mais par contre… attendez-vous à recevoir un exposé détaillé abordant tout de l’histoire de son art jusqu’aux rôles de chaque dieu, les offrandes à faire. Un moment il fera sans doute une (longue) digression sur les faux prêtes vaudous, ceux qui font semblant de mélanger quelques ingrédients et de réciter une ou deux phrases sans aucuns sens mais qui au final ne valent rien. Un air dédaigneux se dessine sur son visage à ce moment-là et il les décrit d’un ton méprisant. Personne n’avait le droit de tromper les divinités !

En parlant de ces pratiques vaudou… le jeune homme aurait pu avoir un grand pouvoir s’il n’était pas aussi distrait et tête en l’air. En effet, durant ses rites, il arrive parfois qu’il ne fasse pas attention, dosant mal les ingrédients ou bien qu’il oublie d’acheter certains éléments.  Pourtant il a une très bonne mémoire et peut réciter d’une traite tout le protocole à suivre… mais son trouble de l’attention ne l’aide pas et il lui arrive parfois de verser deux fois la mêmes solutions.  Et puis, il a un autre petit souci… son daltonisme. A cause de ça il confond régulièrement deux liquides ou deux pierres sacrées (à cause des couleurs) ce qui fait rater toute sa préparation. De ce fait, même quand il arrive à se concentrer du début à la fin du rite (ce qui arrive de plus en plus souvent en ce moment), il n’est même pas sûr de prendre les bons ingrédients, confondant à cause des couleurs qui diffèrent…

Fidele en amitié, le jeune métis se montre généreux avec ces derniers et n’hésite pas à leur rendre service même s’il risque des sanctions ou des ennuis par la suite. Tandis que pour les autres il est serviable tant que cela ne l’oblige à rien et ne le désavantage pas de quelconque façon que ce soit. Sociable, il aime s’entourer de personne, redoutant plus que tout la solitude.  Son caractère jovial et calme sont un bon atout pour lui même s’il aura tendance à parler un peu trop parfois au point où il faut clairement lui dire de se taire.

En amour, l’étudiant est indifférent au fait que ce soit un homme ou une femme. Pour lui l’apparence ne compte que peu au final, ce n’est qu’une enveloppe charnelle qui renferme une âme. Or le plus important –et de loin- est l’âme d’une personne. De plus, il trouve que la beauté est un critère très subjectif qui varie au fil des années et des pays.  De ce fait, il en fait une sorte d’« option » pas nécessaire pour le combler. Bien évidemment, lorsqu’il voit une belle personne, son attention s’éveille mais ce n’est pas suffisant pour faire naitre des sentiments plus poussés.

Dernier point –plus ou moins- intéressant à savoir, Jorge a une phobie… une phobie qui le suit depuis sa plus tendre enfance. Même en tentant de rationaliser, de se dire que maintenant il est grand et que c’est bête de paniquer à ce point, il n’arrive pas à s’en défaire. Longtemps il a tenté de s’approcher de l’objet de toutes ses craintes, se disant que peut-être en fait, il se rendrait compte qu’il ne risquait rien. Mais quoi qu’il fasse, dès qu’il voyait ou bien sentait la présence de son cauchemar, il se retrouvait à agir comme une fillette de six ans face à un monstre. Si on ne faisait pas rapidement quelque chose, il était capable de supplier, les larmes aux yeux, n’importe qui de l’aider. Cela contraste fortement avec son air habituellement si sûr de lui et heureux. Mais après tout, une phobie reste une phobie, incapable à contrôler. Et même si le haïtien ne veut pas avouer ce détail aux autres il doit parfois admettre que oui… il est bien bananophobe.


Physique
❝I’m sexy and I know it!


Jorge est un jeune homme au teint mâte, dû aux nombreuses heures passés à faire la sieste sous le soleil ou bien à se promener dans son pays natal où le climat est tropical. C’est ce ton hâlé que l’on remarque d’abord chez lui car il contraste avec la foule nippone. Par contre, dans l’académie, étant donné que des étrangers viennent de tous les horizons, il se sent moins seul au monde. Non pas que sa couleur de peau différente des autres le complexe, bien au contraire, c’est juste qu’il est toujours plus simple d’être une personne parmi tant d’autres.

De plus, du haut de ses 1m79, il est un peu plus grand que la moyenne de taille des japonais. Sa carrure n’est pas celle d’un bodybuilder mais ce n’est pas pour autant un gringalet. Sa musculature est finement taillée et il peut se vanter d’avoir des abdominaux en béton ainsi que de la force dans les  bras. Sa grand-mère lui avait rabâché maintes et maintes fois qu’il devait avoir « un esprit sain dans un corps sain » et de ce fait il est obligé de faire un peu de sport au lieu de dormir toute la journée. Oh, ce n’est pas grand-chose juste quinze-trente minutes d’exercices physiques et il passe à autre chose. Par contre, le foot étant un sport très présent à Haïti, il avait appris à le pratiquer avec ses amis mais rien de bien extraordinaire.

Un air toujours désinvolte sur le visage, sa démarche est sûre et son regard perdu dans la contemplation du paysage. En effet ses yeux ont du mal à rester fixer sur le chemin qu’il emprunte.  Ses iris sont d’une couleur marron-dorés, une des particularités des vrais sorciers vaudous à ce qu’il parait. Sa grand-mère les avaient totalement dorés, lui pas encore constamment « mais ça ne saurait tarder » d’après les dires de son aïeule. Malheureusement cette couleur n’étant pas très courante, elle suscitait l’étonnement de ses vis-à-vis et parfois une sorte de fascination qui le mettait mal à l’aise.

D’un châtain tout ce qu’il y a de plus communs, ses cheveux semblent ne pas connaitre le mot « ordre ». Sa chevelure descend en dessous de ses oreilles mais s’arrête un peu avant ses épaules. Une mèche passe sur le côté gauche de son visage mais n’est pas trop basse non plus, histoire de pouvoir quand même voir ce qui se trame devant lui. Pour continuer sur sa pilosité, on peut remarquer qu’il a une barbe rasée d’une manière particulière. Veillant à ce que les deux côtés soient parfaitement symétriques, tous les matins Jorge passe de longues minutes à s’en occuper jusqu’à ce que ce soit parfait.

Histoire
❝Un jouuuuuur mon prince viendra ♪



« Jorge reviens ici ! Non ne touche pas à ça ! Jor.. »

BOUM… Trop tard, le petit garçon âgé à peine de neuf ans avait une fois de plus couru dans toute la maison un avion miniature à la main. Malheureusement son avion avait percuté un vase qui s’était écrasé plus bas –saleté de gravité !-. Loin de réaliser qu’il avait commis une erreur et que c’était le moment où il était théoriquement censé s’excuser, le garçonnet continua son jeu comme si de rien n’était.

« Mayday, mayday, nous avons percuté un obstacle… AAAAAAAH, les passagers sont en danger, que fait-on capitaine Jorge? » dit-il en modifiant un peu sa voix avant de bomber le torse et de reprendre d’une voix qui se voulait grave  tout en  faisant tomber au ralenti l’avion miniature « Ici, le capitaine Jorge, j’ai la situation en main, nous… ».

Alors que l’avion s’approchait dangereusement des débris de vase et que le châtain entreprenait une remontée du jouet, une main rêche s’abattit sur son épaule. Il n’eut même pas besoin de se retourner pour reconnaitre la douce et mélodieuse voix de sa grand-mère tout simplement ravi

« Jorge ! Espèce de démon, tu ne peux pas rester tranquille deux minutes ?»
« Aaaaaaaah, attention ! Attaque de Godzilla à 11h, je répète attaque de Godzilla à 11h, fuyeeeeeeez, abandonnez l’avion ! »

Lâchant donc l’avion comme le capitaine Jorge l’avait ordonné, il partit en courant se refugier sous le regard agacé de sa grand-mère qui marmonna –comme toujours- que la prochaine fois elle « l’attachera à une chaise, ça lui apprendra ».  Oh elle avait toujours souhaité avoir un petit-fils en bonne santé mais peut-être était-il un peu trop énergétique, ça en devenait fatiguant pour son entourage ! Alors que Catiana nettoyait tant bien que mal les dégâts causés par son petit fils tout en rouspétant, elle s’arrêta soudainement. Une pensée avait traversé son esprit : « Enfin du calme ! ». Parce que s’il y avait bien une chose qui ne manquait jamais lorsque le haïtien était là, c’était bien le bruit.

Pourtant elle avait déjà confisqué les petites voitures, la branche d’arbre qui lui avait servi « de sabre laser », la ficelle et les bouts de bois qu’il avait utilisé comme lance pierre et là, à ses pieds, gisait l’avion miniature… Non vraiment, elle ne voyait pas ce qu’il pouvait encore inventer pour s’amuser –et casser la moitié de son mobilier au passage- . Peut-être en avait-il eu marre et qu’il était en train de faire la sieste comme après chaque journée passée à courir dans tous les sens ? Après un rapide coup d’œil à l’horloge, elle remarqua qu’il était bien trop tôt pour que ce soit cela, ça ne faisait que deux heures tout au plus qu’il avait débarqué chez elle. Le silence toujours présent ne la rassura pas du tout et ce fut avec angoisse qu’elle se dirigea vers le jardin pour vérifier que Jorge n’était pas mort –car même agonisant, elle était sûre qu’il ferait toujours autant de bruits-. Presque tremblante elle fit les quelques pas qui la séparèrent de la baie vitrée, son pauvre petit ange d’amour était sans doute gravement blessé. Elle qui l’aimait tant –même si elle râlait beaucoup- avait son cœur qui se serrait à cette idée.

« BOUUUUUH ! »

…Elle n’avait rien dit, cet enfant était un monstre et elle l’étranglerait bien ! Ce garnement avait surgit de nulle part et lui avait filé une belle frousse, frôlant de près la crise cardiaque. Et le petit sagouin était en train de se tordre de rire, trouvant sa blague très drôle mais elle n’était pas au gout de sa grand-mère qui baissa la tête, un air triste sur le visage. La main sur le cœur elle tremblotait encore et lorsque son petit fils réalisa enfin il se dirigea prudemment vers elle murmurant un «Mamie ? » presque inaudible. Un sentiment de culpabilité s’infiltrait dans son frêle corps d’enfant alors qu’il tendait sa main pour tapoter l’épaule de son aïeule. Sans qu’il comprenne vraiment ce qu’il se passait deux mains vinrent lui pincer ses joues, les étirant à en lui faire mal alors que sa grand-mère relevait victorieusement la tête.

« Ce n’est pas au vieux singes que l’on apprend à faire la grimace, petit démon ! Je vais t’enfermer dans une pièce remplie de bananes, ça va te passer l’envie de recommencer !»

Un long cri d’agonie s’échappa des lèvres du petit Jorge tandis qu’il se débâtait comme un beau diable car il était bananophobe depuis quelques années, suite à un accident qu’il qualifierait de traumatisant. Réussissant à s’échapper, il courut dans toute la maison, suivi de près par sa grand-mère, balai à la main. C’était dans ces moment-là que le jeune trouvait qu’elle était encore pleine d’énergie pour son âge et il redoubla d’efforts pour éviter les poils du balai qu’il avait senti sur sa nuque. Visiblement son adversaire était plus prêt qu’il ne le pensait. Après un certain temps de course d’obstacle, il tourna à droite dans un dernier geste de survie.

Le châtain ne remarqua pas aux premiers abords qu’il s’agissait de la pièce où il avait interdiction d’entrer –et qu’il aggravait donc son cas-. Ce qu’il vit, loin de le choquer, le fascina au contraire tandis que dernière, sa grand-mère se figeait d’effroi. Si cette pièce était interdite c’est qu’elle renfermait tous les manuels, les ingrédients, les habits, les objets précieux, les statues de dieux, les offrandes nécessaires à la pratique de la sorcellerie vaudou. Sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, son instinct le poussa à s’agenouiller au milieu de la salle et lever les yeux avant de prononcer «mawu lo lo» (Ce qui en « vaudou » signifie « Dieu est grand »).

Derrière, Catiana, bouche bée, posa une main sur l’épaule de son petit fils pour l’obliger à se retourner. Une lueur dorée dansait encore dans les yeux du jeune garçon qui ne comprit pas ce qui se passait. Sa grand-mère venait de lâcher le balai qu’elle avait  dans l’autre main puis serra le petit de toutes ses forces en pleurant de joie. Elle venait de trouver son héritier, Jorge avait obtenu LE don, il était un sorcier vaudou ! Reprenant rapidement ses esprits, elle se releva pour s’assurer qu’elle ne s’était pas trompée. Quelques heures plus tard, elle eut la confirmation et son cœur se gonfla de joie.

Pourtant, elle était persuadé que ce pouvoir jusqu’alors héréditaire se stopperait à sa génération. En effet, sa fille unique n’avait pas eu la chance d’avoir ce don. Pour arranger le tout elle s’était mariée avec « un blanc bec anglais» comme le disait Catiana. C’était un touriste qui était venue quelques semaines à Haïti et qui n’avait jamais pu repartir, envoûté par la beauté d’Alicia et sa joie de vivre. Son cœur n’avait cessé de battre pour cette dernière et il avait décidé d’en faire sa femme. Loin d’être insensible au charme de ce bel occidental et ne voulant pas rester dans les quartiers populaires d’Haïti, elle céda rapidement. Aaron la demanda en mariage quelques mois plus tard ce qu’Alicia avait accepté avec joie.

Par contre, Catiana n’avait pas du tout apprécié ce mariage, trouvant qu’Aaron était loin d’être le gendre parfait. Tout d’abord c’était un étranger. Ensuite il avait comme conviction religieuse le protestantisme. Et enfin, il considérait le vaudou comme « quelque chose d’absurde fait pour effrayer les enfants ». Catiana avait beau savoir que son pouvoir était fortement dénigré à cause d’imposteurs qui pensaient que grâce à quelques effets d’optiques ils pourraient récolter des sommes importantes d’argents, elle n’avait pas apprécié le comportement de son gendre.  D’ailleurs, quelques années plus tard lorsque leur premier fils, Jorge, était né il avait tenu à ce que « ses rites inutiles » ne soient pas montrés au nouveau-né.

Dépitée et persuadé que de toutes façons, son petit fils n’aurait pas ce pouvoir, elle avait accepté avec regret, posant néanmoins une condition : les enfants garderaient le nom de famille de la mère soit « Pommayrac ». Après de longues semaines de débat, de disputes et autres problèmes, le « pacte » fut conclu.  Ce fut donc ainsi que le jeune métis vécu les premières années de sa vie dans l’ignorance la plus totale. Grâce aux revenus élevés du père qui était un chef d’entreprise anglais, la petite famille vécut paisiblement –enfin plus ou moins étant donné que petit, Jorge était vraiment une teigne-.

Du jour de sa naissance jusqu’à cette fameuse découverte de son pouvoir, il n’y eut pas beaucoup d’événements marquants dans sa vie. A deux ans, il eut la chance d’avoir deux petites sœurs jumelles sur lesquelles ils veillent beaucoup. Sa scolarité se faisait sans vraiment d’encombres même s’il adorait faire tourner en bourrique ses professeurs et qu’on lui reprochait souvent son manque de concentration. D’un naturel sociable, le châtain s’était fait amis avec plusieurs personnes et vivait une vie idéale. Bien sûr, il y avait parfois des disputes au sein de la famille, des accidents qui lui valurent quelques blessures mais en somme rien de bien extraordinaire. On lui découvrit tardivement son daltonisme mais cela ne l’handicapa pas énormément dans sa vie de tous les jours même si étant tête en l’air, il ne faisait pas attention au fait que sa perception de la couleur soit différente des autres.

De ce fait, sa grand-mère consciente qu’elle ne pouvait pas lui enseigner publiquement la sorcellerie vaudou et refusant catégoriquement de gâcher ce don, elle décida de prendre en charge la vie de son petit fils. Tout d’abord, elle lui fit promettre de ne rien dire aux autres et encore moins à ses parents. Pour la lueur dorée que prenaient ses prunelles, Catiana prétexta une dégénérescence très courante de pigmentation oculaire dans sa famille. Si son gendre la crut, ce n’était pas le cas de sa fille au vu du regard soupçonneux qu’elle lui jeta. C’était donc en cachette que Jorge apprit tous les rites vaudou sous l’œil avisé de son aïeule qui ne laissait pas passer la moindre faute. Ses erreurs fréquentes dû à son manque d’attention et son daltonisme avait tendance à agacer fortement cette dernière qui n’hésitait pas à le frapper avec des ouvrages volumineux.

En parallèle, sa vie continuait son petit bout de chemin sans vraiment d’événements particuliers une fois de plus. Jorge grandit, devenant beaucoup plus calme même s’il était toujours prêt pour s’amuser. Ses deux sœurs jumelles grandirent aussi. Enfin, dans sa tête, elles restaient toujours ses petites sœurs et il avait du mal à les voir évoluer, s’embellir et se faire séduire par quelques jeunes hommes. Grand frère protecteur, il grognait à chaque fois qu’un malheureux osait s’approcher des belles demoiselles en sa présence. Il n’allait pas jusqu’à les surveiller 24h/24 ou bien envoyer un de ses amis vérifier que tout allait bien… mais les soirs où une de ses sœurs (ou les deux) sortait, on pouvait être sûr que la sonnerie de son portable était au volume maximum juste à côté de son oreiller pour au cas où.

Comme tout jeune homme, il était tombé amoureux, avait eu quelques petites amies et petits amis aussi. Mais il avait du mal à supporter l’idée que ses deux petites sœurs aussi. Le haïtien aimait bien sortir avec ses amis, profitant du soleil et de la plage autant qu’ils le pouvaient. Puis le soir tombé, ils buvaient du clairin, discutaient entre eux de ce qu’ils allaient faire le lendemain ou bien faisaient la fête. Ils se contentaient juste de profiter de la vie car ils étaient jeunes, ils pensaient que plus tard, ils auraient largement le temps de se poser des questions.

L’adolescent n’avait aucune idée de ce qu’il voulait faire plus tard. D’un côté sa grand-mère le poussait à prendre sa relève et être un sorcier vaudou –ce qui ne plairait sans doute pas à ses parents-. De l’autre, il s’était découvert une passion pour la photographie quelques années plus tôt mais il ne savait pas s’il avait réellement envie d’en faire son métier. Tout le monde lui disait qu’il faisait des clichés magnifiques mais il ne pouvait se résoudre à les vendre. Pour lui, une photo c’était la capture d’une partie l’âme d’un objet, d’un paysage, d’une personne ou d’un lieu. Or une âme était ce qu’il y avait de plus précieux, ce n’était pas à vendre!  Il fallait qu’une personne se montre digne de confiance pour lui céder. Comme ses talents de photographes avaient été repérés par son entourage, il avait cédé sous leur insistance pour publier des photos dans divers magazines et sites internet. Il se disait qu'ainsi le cliché appartenait à tout le monde donc personne en particulier, ce qui lui convenait parfaitement. Et puis, ainsi il commençait à se faire un nom dans le milieu, ce qui pouvait toujours être pratique pour la suite!

Ne sachant pas vraiment quoi faire de sa vie et ayant l’impression que sa famille tentait de trop l’influencer, il décida de faire la fin de ses études ailleurs. Et puis au moins, ça lui permettrait d’effectuer de nouvelles photos ! Le jeune homme avait pris un modèle de planète puis avait fait des petites croix rouges là où il y avait des académies acceptant les gens avec des pouvoirs –après tout, autant en profiter étant donné qu’à Haïti il n’y en avait pas-. Il avait fait tourner la petite sphère et le hasard fit que son doigt toucha le Japon, le faisait s’arrêter par la même occasion. Quelques jours plus tard, les dossiers administratifs étaient remplis pour l’inscrire à l’académie Hotona.  Peu de temps plus tard, valise à la main, Jorge avait quitté sa famille, le cœur serré.

Gardant précieusement les photos de sa famille et de son pays natal, le métis fit une première année au Japon où il redoubla. En effet, dans son pays, il avait appris à parler le créole haïtien ainsi que l’anglais grâce à son père puis il avait quelques bases en français (étant donné que le système scolaire les y oblige). Malheureusement pour lui le japonais ne faisait, au début, pas partie des langues qu’il connaissait et il échoua son année car il mit du temps à comprendre ce que les professeurs racontaient. Loin d’être triste, l’adolescent s’y était attendu et c’était confiant qu’il débutait sa nouvelle année scolaire.



Et moi, et moi, et moi.
❝ Et oui, c'est pas moi.

Surnom: Mouty
Niveau RP: Normal je crois.
Où avez-vous connu le forum ? Le chemin m'est apparu soudainement °O°
Qu'en pensez-vous ? Plutôt  sympa mais je n’ai pas encore tout vu pour le moment comme je viens d’arriver.
Par contre, il y a un truc que je n’ai pas compris… L’avatar on a pas le droit de le changer tout le temps ? Même si c’est toujours le même personnage utilisé sur l’avatar ? Par exemple, moi j’utilise Kotetsu dans Tiger and Buny. Si je conserve le même perso mais avec une autre image, je dois « dépenser » de l’argent pour ce nouvel avatar?
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MessageSujet: Re: It's my life ♪ [Terminé]   It's my life ♪ [Terminé] Icon_minitimeDim 4 Aoû - 20:08

Validay ! ♥
Bon jeu à toi ~ /Et réserve moi une place dans ton lit/
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Hikari OmoiMessages : 443
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MessageSujet: Re: It's my life ♪ [Terminé]   It's my life ♪ [Terminé] Icon_minitimeLun 5 Aoû - 7:12

Bienvenue parmi nous Jorge ! Very Happy *prononce à l'espagnol*

Bon jeu ! :p
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MessageSujet: Re: It's my life ♪ [Terminé]   It's my life ♪ [Terminé] Icon_minitime

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