Event en cours.

La poupée maudite. - Event Halloween.
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez
 

 Little lost cat ~ ? [PV Jorge Pommayrac]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Je suis
Invité
Invité
avatar

Little lost cat ~ ? [PV Jorge Pommayrac] Empty
MessageSujet: Little lost cat ~ ? [PV Jorge Pommayrac]   Little lost cat ~ ? [PV Jorge Pommayrac] Icon_minitimeVen 9 Aoû - 1:09

Chat & Ringo ♐ Little Lost Cat

« A ce qu’il parait, il a encore disparu !
- Sérieux ? Ça fait la combientième fois ce mois-ci ?
- Si je me souviens bien, la sixième …
- Tu crois qu’il va revenir quand ?
- Aucune idée ! »

Des vêtements ont été retrouvés au beau milieu du couloir, et ce que contenaient les poches indiquent qu’il s’agit des vêtements d’Haru Uchiha. Celui qui a tendance à disparaitre sans prévenir. Celui dont tous se demandent quel est le don, car il est coutume de voir des choses extraordinaires au sein de l’académie la plus réputé au Japon. Certains pensent qu’il est capable de passer à travers la matière. D’autre qu’il peut se téléporter, mais pas ses vêtements. Et d’autres bêtises du même genre, mais où est la vérité là-dedans ? Peu sont ceux-là connaissant, et généralement, ces derniers disent tous la même chose à ce propos : soit que c’est ridiculement amusant, soit que c’est affreusement mignon. Lui, ce qu’il en pense, c’est que c’est un véritable délice, une fois la douleur de la transformation passée, que de se retrouver totalement libre de ses envies, de ses choix, de ses déplacements, d’absolument tout. C’est tellement bon.

Et c’est sur ce plaisir exquis qu’il gambade librement dans l’académie, parfois attendant que certaines portes s’ouvrent, parfois les grattant pour que cela se fasse, et peu de gens lui prêtent attention. C’est un peu comme le paradis pour lui. Il vit dans la tranquillité la plus absolue qui soit. De temps à autres, il se cache, derrière les jambes de quelqu’un, derrière une porte, derrière un carton, tout ce qui est à même de dissimuler son petit corps poilu et sombre. La nuit, il lui est plus simple de passer inaperçu, or là c’est le midi, l’astre est à son plus haut point, éclairant le pays du soleil levant. Mais il ne s’en préoccupe pas. Il fait sa petite promenade, et une fois en dehors de l’établissement – du bâtiment du lycée – il se trouve un petit coin d’herbe où s’allonger, ou bien gambadé librement en tentant d’attraper un papillon.

Pourquoi un humain ferait-il ça, quand bien même son don serait de se métamorphoser en chat ? La réponse est simple. Haru est un cas unique. Ce n’est pas son don qui lui prive de sa conscience ou de quoique ce soit – mis à part la parole – mais bien lui-même qui ferme son esprit humain pour se laisser adonner à une vie animale, tout du moins pour un petit moment. Lui-même ne sait pas quand est-ce qu’il reprendra le contrôle, mais tant qu’il peut échapper à la stressante vie d’étudiant – vilain prétexte – tout lui va. Il peut bien donner l’excuse du fait qu’il ne maîtrise pas du tout son pouvoir. Son manager risque de ne pas être très content lorsqu’il s’apercevra de sa disparue, mais au bout d’un moment, il en a l’habitude et sait quoi faire lorsque ça arrive. Il n’y a plus qu’à attendre que son esprit s’éveille.

Après s’être bien amusé avec un papillon – qui a sûrement fini dans son estomac – Haru, ou le chat noir, appelez-le comme vous le souhaitez, s’allonge au pied d’un arbre qui lui fait de l’ombre et ne dévoile l’étoile brûlante au-dessus des têtes qu’entre le feuillage vert. Une douce brise vient le bercer, tout en agitant légèrement sa fourrure ébène. Il s’endort peu de temps après, récupérant sa nuit qui fût agité, quand bien même il avait terminé dans le lit d’une quelconque personne. Cette dernière n’avait pas su le satisfaire et il s’était retrouvé plongé dans un de ces innombrables cauchemars habituels qu’il tente vainement par tous les moyens d’échapper. C’était sûrement cela, qu’il cherchait à éviter. Le contrecoup sur son moral qui aurait affecté n’importe qui l’approchant ou posant à peine les yeux sur lui. Car en se levant, ce matin, il était d’une humeur massacrante. A faire peur.

Ses oreilles et son museau remuent, ayant soudainement capté quelque chose. Il s’éveille de son long sommeil réparateur, et remarque que le vent s’est levé, qu’il n’y a de lumière que dans les bâtiments, et que le silence est presque effrayant à ce niveau. Haru n’est pas de nature peureux, cependant lorsqu’il guette le danger de cette façon, il n’a qu’une chose en tête : s’enfuir et trouver un lieu où se réfugier, et cela au plus vite. Mais pour ce faire, il doit déjà connaître sa destination, avant même de commencer à bondir sur ses quatre petites pattes velues.

Avant même d’ouvrir les yeux, il renifle, bouge légèrement la tête en même temps afin de capter une odeur familière, celle qui saura où le mener. Lorsqu’il l’a trouvé, il se remet « debout » et se rue vers le bâtiment qu’il convoite. Il prie, silencieusement, inconsciemment, que la porte lui soit ouverte. Au cas contraire, il sera dans la mouise comme on le dit si bien. Mais il sait bien que même si cela arrive, il trouvera rapidement un moyen d’entrer, que ce soit en pistant quelqu’un ou en se frayant un chemin dans un étrange lieu qu’on ne voudrait voir. Si c’est pour retrouver un lieu où le calme n’est pas pesant et alarmant, Haru fera n’importe quoi. Sous cet aspect félin, il semble avoir une légère tendance paranoïaque. Cela tient tout de même de sa survie, que croyez-vous. Haru est malin. Sauf qu’il n’est pas vraiment lui-même.

Il eut une grande veine, la porte est actuellement tenue ouverte par un surveillant appelant des élèves non-loin pour les faire aller se coucher, tout du moins rejoindre leurs chambres rapidement. La rentrée est proche, très proche même, mais pour les clubs et autres activités, le lycée est déjà ouvert, ce qui est plutôt pratique pour Haru qui ne travaille pas tous les jours et qui n’a aucunement l’envie de s’ennuyer à regarder le plafond de sa chambre. Dans tous les cas, il fonce et passe même entre les jambes de l’homme qui pense avoir été touché par quelque chose mais ne sait pas de quoi il s’agit. Heureux de son petit effet, et assez loin dans le bâtiment, le chat noir trottine, presque sa petite bouille se balançant de droite à gauche, comme si dans sa tête il fredonnait. Mais il ne peut que miauler, feuler, comme un chat.

Escaliers monter – ce qui se révéla être une dure épreuve pour le minou qui sautait à chaque fois, ce qui est plutôt fatiguant, mais gratifiant lorsqu’on y pense – il s’avance tout en suivant sa propre odeur et s’arrête devant une porte, se plantant devant comme s’il attendait que quelque chose se passe. Bien sûr que la porte était fermée et qu’il n’y avait pas de petite ouverture pour le laisser entrer. Mais il ne pouvait rien faire maintenant, rien d’autre à part attendre que quelqu’un en sorte ou entre. Ici déjà, c’est un lieu bien plus calme, et moins dangereux. Il peut très bien s’allonger devant la porte et patienter. Il peut se révéler être d’une grande patience, mais son estomac n’est pas d’accord avec ça, alors il fait quelques pas en plus vers la porte et se met à miauler de sa petite voix animale tout en grattant la porte.
Revenir en haut Aller en bas
Je suis
Jorge Pommayrac
Artiste
Jorge PommayracMessages : 8
Date d'inscription : 04/08/2013
Age : 29

+ d'infos :
Âge: 17 ans
Métier: Toiletteur pour chiens
Infos:
Artiste

Little lost cat ~ ? [PV Jorge Pommayrac] Empty
MessageSujet: Re: Little lost cat ~ ? [PV Jorge Pommayrac]   Little lost cat ~ ? [PV Jorge Pommayrac] Icon_minitimeLun 12 Aoû - 20:51

Alors que les étudiants profitaient des derniers jours de vacances avant la rentrée scolaire pour se réveiller tard, Jorge s’était levé en pleine nuit. Pestant contre lui-même pour ses idées stupides, il se releva de son lit avec le moins de bruit possible pour ne pas réveiller ses voisins. S’habillant rapidement, il se faisait le plus silencieux possible puis prit son sac où il y avait tout le matériel dont il avait besoin.  Il se faufila hors de sa chambre, sa silhouette se fondant dans la noirceur de la nuit. Un regard à droite, un regard à gauche, la voie était libre et c’était avec grande prudence qu’il prit le couloir puis descendit les escaliers. Pas un bruit, ses bruits de pas à peine perceptibles contrastaient avec le volume sonore que produisait habituellement le haïtien. Car en journée, rien ne semblait pouvoir arrêter ses grands éclats de rire ou bien sa voix forte.

Mais là, il savait très bien que si par mégarde, il se faisait stopper en plein couloir alors qu’il tentait sciemment de s’échapper de l’établissement en pleine nuit il allait être puni sévèrement. Le mélange de crainte et d’anxiété avait un effet calmant sur lui visiblement vu qu’il se montrait plus discret qu’un fantôme. Rasant les murs, il remercia toutes les divinités pour avoir fait en sorte que cette sortie nocturne ne se finisse pas en rendez-vous au bureau du directeur. Oh il y avait bien une fois où il avait cru que sa dernière heure était arrivée mais sinon dans l’ensemble ça c’était plutôt bien passé. En même temps, les cours n’avaient pas encore commencés et certains élèves avaient de la famille à côté. Ils ne restaient donc pas tous comme lui à l’académie pendant les vacances. De ce fait, la surveillance des dortoirs était beaucoup moins importante.

Fier de sa réussite, il grimaça légèrement en voyant les grilles de l’enceinte scolaire. Là, le niveau se corsait. Enfin… il avait l’habitude de faire les quatre cents coups et ce n’était pas un vulgaire mur qui allait le stopper dans sa lancé ! Il avait besoin de sortir, son devoir l’appelait. Évaluant du regard l’obstacle qui lui faisait face, le métis observa ensuite son sac à dos. Le jeter par-dessus n’était absolument pas envisageable. L’avoir sur le dos n’était pas la meilleure idée non plus. Se mordillant la lèvre inférieure, il regarda les alentours longuement. Il dut se résoudre à passer d’abord le sac par le grillage, abandonné son précieux bien quelques secondes afin de passer par-dessus le mur puis le récupéré. Effectuant le tout sans trop de difficultés –si on ne compte pas son atterrissage quelque peu désastreux- l’étudiant regarda son portable pour vérifier l’heure et se dirigea droit vers le lieu où il désirait être.

D’un pas pressé, le jeune homme tint plus fermement la hanse de son sac tout en regardant les alentours. Il ne pouvait pas se permettre d’être en retard et se faire renversé par une voiture parce qu’il ne vérifiait pas son environnement ne faisait pas partie de ses plans. Il n’avait pas le temps, bon sang ! Voyant au loin le petit parc qu’il avait repéré quelques jours plus tôt, un petit sourire vint étirer ses lèvres. Un rapide regard à sa montre lui indiqua qui lui restait encore quarante minutes à patienter. C’était parfait ! Observant la ville encore endormie, le photographe sorti son matériel et prit quelques clichés de ce paysage calme. Quelques jours auparavant, il était passé devant en pleine journée et une pensée avait frappé son esprit : «Au lever du soleil, le paysage devait être magnifique ». Son âme d’artiste l’avait poussé à prendre tous les risques pour effectuer le cliché tant désiré.

C’était pourquoi, il se trouvait, appareil photo à la main, à l’aube en plein milieu d’un parc qui se situait en hauteur. Lorsque les timides rayons de soleils commencèrent à apparaitre à l’horizon, le sorcier vaudou était paré à capturer l’instant présent. Un air concentré sur le visage, il prenait bien garde à prendre toutes les photos dont il avait besoin et de différents angles. Il n’était pas prêt de refaire une escapade comme celle-ci de sitôt. Une fois fini, le jeune homme fit craquer ses articulations, prit son sac à dos et erra dans la ville. Cela lui permit d’ajouter quelques photographies à celles prises à l’aube.

Parmi elles, il appréciait tout particulièrement celle d’une rue déserte où le vent semblait balayer les dernières traces de vie, faisant s’envoler un petit tas de feuille. Et puis il y avait aussi celle du pigeon qui traversait tranquillement à un passage piéton comme si c’était naturel alors qu’un peu plus loin, une jeune femme en tailleur, un air stricte sur le visage, traversait en plein milieu de la route. Le châtain aimait bien prendre des photographies d’instant, des scènes qui se déroulaient devant les yeux de tous mais que seul lui semblait capter. Par contre, avec sa perception des couleurs différentes de celle des autres, il savait bien qu’il ne voyait pas la même chose. Parfois il se demandait quelle version était la plus belle : celle qu’il voyait ou celle que les autres percevaient ? Après avoir trainé dans plusieurs coins de la ville puis avoir prit un petit déjeuner, il finit par retourner au lycée.

Croisant quelques personnes sur le chemin de son dortoir, il s’arrêta pour parler avec chacune d’entre elles, montra à certaines d’entre elles quelques clichés dont il reçut des éloges puis retourna dans sa chambre déposer son sac. L’heure du déjeuner arriva à grand pas et ce fut d’un pas morne, bâillement à l’appui qu’il se dirigea vers le réfectoire afin de remplir son estomac. Une fois fini, il se dirigea vers la salle de photographie afin de faire développer ce qu’il avait fait plus tôt dans la chambre noire. L’académie avait bien voulu leur accorder pour les cours, après tout, la plupart des étudiants ici avait des dons artistiques à ne pas gâcher. Jorge avait réussi à bien s’entendre avec le professeur en charge de cette option et possédait donc un double des clefs.

Plusieurs heures après, il finit par sortir de la pièce, fatigué mais heureux de ses petits chef d’œuvres comme il aimait les appeler. Photographies à la main, il rentra dans son dortoir, les déposa délicatement sur son bureau puis s’affala dans son lit, épuisé. La journée avait été loin d’être de tout repos. Dans un effort surhumain, il alla prendre une rapide douche puis mit un sous-vêtement ainsi qu’un bas de pyjama avant de s’écrouler sur son matelas. Il ne lui fallut même pas une minute pour s’endormir. Le haïtien ne pouvait dire combien de temps il avait dormi. Par contre, il sut la source de son réveil : un miaulement puissant et répété provenant de non loin.  

Intrigué, il se leva et se dirigea d’un pas incertain vers la porte de sa chambre. Encore à moitié endormi, il n’avait pas pris la peine d’enfiler le haut de son pyjama et se contentait juste de passer une main dans sa chevelure indisciplinée pour lui donner un semblant d’ordre.  Ouvrant la porte et regardant vers le bas, il eut la confirmation qu’il avait bien affaire à un chat. S’agenouillant pour être à la hauteur du félin, il approcha doucement sa main de ce dernier pour ne pas l’effrayer tout en murmurant :

« Hey ! Qu’est-ce que tu fais là toi ? Tu t’es perdu ?»

Attendant que le jeune félidé lui accorde sa confiance et lui donne l’autorisation de le caresser, il observait ce dernier avec un doux sourire. Il regarda ensuite ses oreilles pour voir s’il était tatoué, ce qui n’était malheureusement pas le cas. Lorsqu’il entendit des bruits de pas venir dans la direction de sa chambre, il attrapa le chat noir rapidement puis ferma la porte à l’aide de son pied.  

« Navré pour cette brutalité soudaine, messire le chat, mais je ne pense pas qu’on m’aurait autorisé à te garder ici... »

Parlant au chat comme si ce dernier allait lui répondre, il continua dans sa lancé, se dirigeant vers le salon commun aux quatre chambres de ce dortoir-heureusement vide- le chat toujours entre les mains.

«Je vais te garder ici pour la nuit, je n’ai pas l’impression que tu as de maître ! Hmm... Tu dois être un chat de gouttière, tu as sans doute faim !»

Accompagnant les gestes à la parole, il chercha un petit sceau pour mettre de l’eau. Par la force des choses, il dut déposer le félin pour remplir le petit sceau puis il se dirigea vers sa chambre pour le poser dans un coin. Ne vérifiant pas que son nouveau compagnon le suivait bien, il commença à chercher dans sa chambre sa petite réserve de nourriture. Certes ce n’était sans doute pas suffisant pour un chat ni adapté mais pour ce soir, il n’avait pas le choix ! Un bâillement s’échappa de ses lèvres, il espérait que ce félin ne lui poserait aucun problème. Parce que c’était bien beau de jouer le bon samaritain et d’offrir refuge à cet animal mais maintenant il fallait s’en occuper !
Revenir en haut Aller en bas
 

Little lost cat ~ ? [PV Jorge Pommayrac]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» «039 1666 4275» ~ Jorge Pommayrac

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Académie Hōtōna :: Lycée :: Cour :: Résidences :: Chambre 2-