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Normaux Messages : 18 Date d'inscription : 19/08/2013 Age : 28
| Sujet: Les Causes de son tourment ◘ Pv Damon Sam 28 Sep - 20:29 | |
| Comme bien d’autre avant elle, Yukina avait plongé dans les yeux surprenant de noirceur de la jeune Shaman. Elle était arrivée quelques jours après la rentrée officielle pour pouvoir terminer quelques problèmes de nationalité. C’était ce que je le professeur avait expliqué, le cas des peuples nomade était difficile à gérer car ils n’étaient pas simple à recenser. La nouvelle élève avait une histoire peu commune et si personne n’en savait vraiment rien : la curiosité adolescente laissait dans le cœur de la japonaise une brûlure très vive. Pour être parfaitement honnête, Yukina devait avouer qu’elle ne s’était jamais intéressée à la Mongolie. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Qui l’aurait fait ? La vie des peuples nomades parfois elle la regardait par curiosité devant sa télévision, branchée sur la chaîne culturelle avec son petit frère absolument passionné de ces choses-là. Comme elle avait pu l’être. Comme avait pu l’être n’importe quel enfant de dix ans. La nouvelle arrivante constituait l’un de ces documentaires à elle seule et elle semblait absolument terrifiée par tout ce qui l’entourait.
Naturellement, car Shria Altan Liu n’avait jamais vu autant de personne regroupées en une seule pièce. Ou, plus exactement : n’avait jamais vu autant d’adolescent de son âge fixer les yeux sur elle. Elle était dans un tel état de stress que pas le moindre mot ne semblait capable de sortir de sa bouche. Plutôt : aucun son qui soit japonais ne semblait prêt à franchir le seuil de ses lèvres tremblantes. D’ailleurs, hormis ce léger tremblotement la jeune fille semblait absolument calme. Son visage d’une rare douceur n’exprimait que le reflet d’une neutralité apaisante, ses prunelles brillaient de milles feu. Ses vêtements en soie d’un rose très pale et d’un blanc cassé étaient parsemés de papillons bleus par endroits. Ses cheveux piqués de perles et de bijoux en or signe de son rang de Shaman étaient d’une noirceur étonnante.
Comme elle persistait à se montrer d’un mutisme troublant le professeur décida de faire les présentations lui-même jugeant que sa langue se délierait peut-être avec le temps et lorsqu’elle serait moins le centre de l’attention. La Tsataan avait regagné sa place en silence et s’était installé sans faire le moindre bruit. Pas même un bruissement de tissus. Signe d’une grande légèreté. Yukina en savait quelque chose puisque ce qui l’avait attirée ici c’était encore le lien très particulier qu’elle entretenait avec la pesanteur. Le cours de mathématique s’était déroulé sans anicroches si l’on mettait les quelques vagues de bavardages qui avaient secoué les deux heures entièrement dirigés vers la jolie et mystérieuse nouvelle.
Lors de la pause un peu avant de rentrer en littérature, Yukina s’était séparée de ses amies pour tenter d’ouvrir le dialogue avec la demoiselle et après quelques secondes d’une galère sans nom, elle y parvint. A tel point, qu’un peu plus tard dans la matinée, elle dressait le portrait d’une jeune fille très cultivée mais profondément chamboulée parce qu’elle vivait. Une demoiselle venue d’un monde où il neigeait tous les jours presque et ou la surie dépendant uniquement de ses capacité à voir juste dans le futur. Un monde où les immeubles et les écoles n’existaient pas et ou les gens ne l’approchaient pas. Mais une grande gentillesse. A la pose du midi les quatre demoiselles avaient rejoint la Mongole et avait engagé une relation pour le moins amicale mais essentiellement basée sur la fascination que Shria était capable d’exercer sur les esprits. Par ce qu’effectivement elle les avait subjuguées comme elle avait subjugué son tuteur ou ce chercheur anglais qu’elle avait rencontré un jour.
De manière plus générale, Shria n’était pas mécontente de sa journée, mais particulièrement furieuse contre elle-même. Elle n’avait pas été capable de tenir ses engagements envers Hiro. Faire bonne impression le premier jour était important. Elle avait pourtant passé la nuit à répéter silencieusement ce qu’elle devait dire en arrivant mais elle en avait été parfaitement incapable parce que lorsqu’elle était prise au dépourvu la première langue qui lui venait l’esprit était le Tsataan et non pas le Japonais et qu’elle ne voulait pas parler sa langue en compagnie de gens qui ne la comprenait pas. La jeune femme était très attachée à son idiome qui savait saisir parfaitement les nuances de toutes les choses de la nature et des sentiments. Une chose que faisait moins bien le Japonais selon elle.
Les heures avaient défilées les unes après les autres et finalement la journée s’était terminée. Shria avait regardé tous les élèves se lever spontanément de leurs chaises pour quitter la salle de classe elle n’avait pas à le faire, car depuis qu’elle était arrivée au Japon elle s’était préparée à sa vie en pensionna. Hiro habitait à Tokyo il était donc mieux pour sa pupille de rester sur place et de ne rentrer que le Week-end. Il avait juré de venir aussitôt qu’elle avait besoin il lui suffisait de demander à le faire appeler et il accourait. Elle avait beaucoup ris en le regardant mimer son arrivée majestueuse comme un héros de guerre sur son cheval. D’un signe de main elle avait salué sa nouvelle mie avant de regarder silencieusement le calme ambiant qui régnait sur la salle de classe désormais vide, lumières éteintes. Pour la plupart des gens, le calme n’était le synonyme que de silence, c’était une chose immatérielle et absolument dénuée de sens. Pour Shria en revanche, le calme était quelque chose de bien tangible, de palpable un état de la nature au même titre que la pluie ou le beau temps. Le calme était un état de l’eau et de l’air, un état des esprits. Quelque chose d’absolument nécessaire à l’harmonie. Dix-sept heures avait sonné et les couloirs s’étaient rapidement vidés. Alors la Mongole avait fermé les yeux et expiré lentement dans le silence le plus parfait qui soit, comme elle l’aurait fait au centre de sa yourte une fois les invités sortis. Comme elle l’aurait fait pour retrouver les bras accueillants des esprits de la nature et de toutes les divinités de leur tribu.
Au bout d’un moment elle se leva sans briser la quiétude des lieux, comme si elle avait été sacrée et peut-être l’était-elle désormais…de sa démarche dansante et silencieuse elle s’était aventurée dans le couloir désert du premier étage. Elle ne se pressait pas. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Ce fut un bruit de fracas et la sensation terrible d’être ramenée sur terre de force qui lui fit soudain comprendre que l’harmonie qu’elle venait de créer avait été rompue avec une rare violence. L’agression était arrivée du monde mortel et l’avait atteinte en plein cœur la faisant chanceler. Se sentant déchoir la jeune femme s’était agrippée à l’élément trouble devant elle l’avait traîné dans sa chute. ‗ Nom de …quelle est cette malédiction ?! Et puis ses yeux s’ouvrirent une nouvelle fois. Sur son visage, celui du garçon et non malédiction qui avait eté la cause de son tourment. A moins que ce ne fut elle qui l’ai troublé ? ‗ Oh, je suis désolée. Vraiment désolée. Je ne regardais probablement pas je … rapidement et en mongole les mots sortirent les uns après les autres sans discontinuer avant qu’elle ne se rende compte qu’il ne pouvait rien comprendre. ‗ Pardonnez-moi. Est-ce que c’est de ma faute ? vous avez mal ? elle articula en japonais cette fois. Un japonais enrobé par un accent de son pays.
- Spoiler:
Paroles en Mongol => #cc6699 Paroles en Japonais => #9966cc
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Artiste Messages : 27 Date d'inscription : 04/08/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les Causes de son tourment ◘ Pv Damon Dim 27 Oct - 22:49 | |
| Tu étais sorti de ton lit avec un de ces mal de tête ce matin. Tu avais quand même été en cours comprenant même pas la moitié de ce que les profs racontaient. Tu te retenais de gémir de douleur lorsque la sonnerie résonnait douloureusement dans ta tête. Tu fus soulagé lorsqu'elle retentit pour la dernière fois. Tu te levais de ta chaise. Tel un zombie sortais de la pièce en dernier. Le prof t'interpella, tu continuais ton chemin sur un " Ah non ! " sonore. Tu sortis plus rapidement bousculant des gens dans les couloirs. Tout les élèves se pressaient vers la porte d'entrée de l'académie pour aller en ville. Toi tu prenais le chemin opposé. Tu montes les escaliers, tu retires ta cravate puis déboutonne ta chemise, ta température corporelle montait trop à ton goût.
Ne regardant pas où tu te diriges, tu galères à déboutonner ta chemise. Tu finis évidemment par être percuté par quelqu'un. Tu pensais juste être bousculé. Non. Tu fus emporté par la frêle demoiselle qui te menas tout droit au sol. Tu t'empourpres légèrement, gêné pour elle et ton état n'arrange rien. Tu la regardais t'apprêtant à t'excuser. Des mots dans une langue qui t'es inconnue sortirent de la bouche de la femme au teint très pâle sur laquelle tu venais tomber littéralement dessus... Tu la regardes les yeux ronds sans comprendre un mot de ce qu'elle raconte, avant que comme par magie, elle te parles en japonais. Tu prends une grande inspiration et te lèves la relevant en même temps d'une main ferme:
-Non, c'est ma faute. J'viens de sortir de cours, j'déboutonais ma chemise j'regardais pas du tout où j'allais, j'voulais seulement rentrer dans ma chambre et aller dormir. Fin bon, maintenant que je suis là j'vais pas te fausser compagnie hein.
Tu te passas la main dans les cheveux en souriant gêné toujours, tu reprends en cessant de sourire:
-Damon Bleak.
Tu la regardes l'invitant à se présenter elle aussi t'adossant au mur, finissant de déboutonner ta chemise, tu mets ensuite tes mains dans tes poches et relèves le regard vers elle. [ Voilà. Répondu. Court, pas corrigé. Pas inspirée bref voilà. @_@ ]
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