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 Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy.

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MessageSujet: Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy.   Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy. Icon_minitimeJeu 20 Juin - 3:52

Dossier scolaire de Phoenix Rosenwald

Fiche d'identité
❝ Ce n'est qu'une identité.

Nom : Rosenwald
Prénom : Phoenix
Surnom : Nix / Rose
Age : 18
Date de naissance : 11 Décembre
Lieu de naissance : Allemagne
Groupe : Normaux
Option : Archéologie / Histoire du monde
Métier : Serveuse - Vous lisez bien -
Pouvoir : Mélodie Intérieure
Description du pouvoir : Le nom en dit long, ou très peu, à voir selon les avis. Pour faire simple, il consiste à faire "apparaître" les mélodies qui sommeillent dans le cœur des gens, et Nix' peut les entendre à volonté. Il peut également faire entendre la sienne aux personnes qu'il veut. Cela peut lui servir à retrouver quelqu'un en suivant les notes qui apparaissent devant lui, jusqu'à la personne, mais pour cela, il devra avoir déjà vu la mélodie. Alors que la sienne, il peut la faire traîner n'importe où jusqu'à lui, et seule une personne pourra la voir, même s'il ne la connait pas. Rarement deux personnes sont capables de voir et entendre sa mélodie à lui.

Caractère
❝ Je veux tout, et je ne veux rien.




Il faut comprendre, il faut le comprendre, lui. La façon dont il a vécu à fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Il n’a jamais eu le droit de dire son mot. Il n’a fait que suivre les directives d’une mère abusive, un tantinet dérangée, qui l’obligeait à se comporter comme une demoiselle le ferait. C’est exactement ça, et le premier problème qui se pose devant lui. Devoir agir comme une lady de bonne famille. Préservant un visage doux qui appelle à la protection. De bonnes manières pour amadouer. Des battements de cils pour attraper. Mais tout ceci s’est soudainement envolé, en même temps que lui, lorsqu’il est mort. Kazuki parti, Phœnix ne présenta plus aucune bonne réaction. Son sourire d’antan qui illuminait son doux visage s’était volatilisé pour laisser place à un sinistre rictus, mais ceci, seulement s’il le souhaite, seulement s’il pique une crise, seulement s’il craque et fond en larme.

Nix a changé, énormément changé. De l’adorable enfant que l’on veut dorloter et protéger, prendre dans ses bras et rassurer par sa fragilité, il est passé à celui qui cherche l’attention, qui, une fois obtenue, la rejette tout aussi brutalement qu’un coup de poing en pleine figure. Il plante le couteau dans le dos, et retourne ce dernier dans la plaie. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’il soit satisfait. Ou lassé. Il est très capricieux depuis sa sortie de l’hôpital. En plus d’être égoïste. Il veut tout avoir, rien que pour lui. Les gens sont devenus pour lui des jouets, des pions, des marionnettes. Et peu ont un véritable intérêt à ses yeux. Ceux qui parviennent à attiser son envie, sa curiosité, sont ceux qui peuvent devenir des amis, mais ils sont si peu nombreux, déjà qu’il refuse catégoriquement d’avoir un quelconque lien avec une tierce personne.

Car il est avant tout, une personne détruite. Sa cicatrice au bas du dos est toujours présente pour lui rappeler la mort de Kazuki, le seul être sur cette terre qu’il ait aimé. Il a toujours pensé qu’ils avaient été destiné à se rencontrer, à s’aimer, à être heureux ensemble. Il fut le première à lui témoigner de l’affection, une réelle affection, celle qu’il n’avait jamais eu, et celle dont il avait toujours rêvé. Il était tout pour lui. Et il est décédé, sous ses yeux, dans ses bras. Parce qu’il était venu le sauver. Alors, oui, il se sent coupable pour cela. La culpabilité le ronge chaque jour et c’est cela qui le pousse à rejeter tous ceux qui souhaite trop s’approcher de lui, et de son pauvre cœur fragile devenu si froid qu’il en a lui-même peur.

Il manipule les autres par son apparence juvénile, féminine, sa bouille d’ange que personne ne peut craindre, rien que pour avoir ce qu’il désire. Il rêve de retrouver ses anciens sentiments, mais il rejette totalement cette possibilité, de peur d’être à nouveau blessé, de ressentir à nouveau cette douleur, qu’elle soit plus vive encore qu’elle ne l’est déjà aujourd’hui. Il est totalement effrayé, et c’est cette raison qui le pousse à être cet être détestable au possible. Mais il a besoin de chaleur, c’est ainsi qu’il la trouve dans les bras du premier venu, le premier qui ne résistera pas à son charme angélique, et finir dans le lit de bon nombre d’homme ne le dérange aucunement. Il le cherche. Il est celui qui désire y terminer. Séduire est devenue une seconde nature pour lui.

On s’en doute un petit peu, s’il a gardé une si belle apparence même après avoir « vendu son âme au diable » c’est qu’il ne l’a pas entièrement fait. Il cherche la chaleur des autres. Les sentiments qu’il avait avant. Revenir à une vie normale. Pouvoir profiter de cette dernière à fond. Alors, au fond de lui, il est toujours le même. Il lui arrivera de ne pas pouvoir s’empêcher d’être gentil avec certaines personnes, de se montrer compatissant, sensible aux autres, et se rapprocherait immanquablement de ce à quoi il a l’air. D’un ange. Ce petit ange à la voix mélodieuse – et qui apprécie énormément l’art de la musique – a perdu ses ailes et ne demande qu’à les retrouver avec l’aide de quelqu’un qui saura percer cette carapace de pourriture sous laquelle il s’est caché.

Physique
❝ Les apparences sont trompeuses.


Vos yeux se promènent ici et là et finissent inéluctablement par tomber sur cette perle rare, ce ravissant bout de femme, cette fleur gracile, ce petit ange descendu des cieux, et vous voilà hypnotisé par sa jeunesse éclatante, sa peau laiteuse semblant si douce et lisse, vous n’y voyez là aucune imperfection, la beauté même, oui l’incarnation d’un ange est sous vos yeux. Vous n’arrivez déjà plus à quitter du regard ce merveilleux échantillon de femme. Vous finissez par la suivre, à détailler ses formes, la déshabiller du regard. Elle n’est pas très grande, mais n’est pas non plus petite. De fines gambettes qui la portent fièrement, elle n’est pas très grasse, ce serait plutôt l’inverse, il lui manquerait presque des kilos, alors vous la trouvez fragile, prête à se briser au moindre coup de vent, vous avez envie de la blottir dans vos bras et empêcher le monde de casser cette poupée de porcelaine. Car oui, c’est exactement ce qu’elle semble être. Son épiderme blanc, sa beauté presque irréelle, son regard innocent qui se pose sur vous, ses lèvres pulpeuses vous offrant un assez étrange sourire que vous n’arrivez pas à définir mais qui vous hypnotise indubitablement, mais elle se détourne de vous et reprend son chemin. Vous remarquez sa marche à la fois gracieuse et fière, elle sait parfaitement où elle pose les pieds et à la tête haute. Vos yeux dessinent sa silhouette, remontant doucement cette dernière, vous y voyez-là des hanches parfaites, vous avez même envie d’y poser vos mains pour la tenir contre vous et la protéger de tout danger. Vous devinez une chute de reins délicieuses qu’elle vous dévoile en soulevant sa longue chevelure, mais alors vous trouvez la seule imperfection de son corps attirant : une vilaine cicatrice longue de cinq centimètres sur le bas de son dos du côté droit de sa colonne vertébrale. Sa peau, à cette endroit, y est plus foncée, moins belle, pour ne pas dire hideuse. Mais vous vous reconcentrez sur le reste de son corps, une fois que ses cheveux retombent devant son dos. Vous en profitez pour les regarder avec plus d’attention. Sa chevelure longue, terminant au bas de son fessier – que vous appréciez tout particulièrement – est étonnamment lisse, vous n’y voyez aucun nœud, aucune fourche, ils semblent soyeux, doux, comme de l’eau. Ça y est, vous rêvez d’y glisser votre main pour les caresser. Leur couleur vous met l’eau à la bouche, vous rappelant du chocolat, ou bien des noisettes, vacillant entre le châtain et le brun. Lorsqu’elle se met de profil, vous remarquez que deux mèches de chaque côté de son visage sont rattachées par un tissu blanc, où y sont également accrochées deux petites clochettes à chaque fois. Vous trouvez ceci singulier et mignon, car à chacun de ses mouvements, elles offrent un léger tintement agréable. Une légère frange cache son front mais rien qui puisse gêner sa vue. Elle finit par se tourner vers vous, vous regardant fixement et intensément de ses prunelles rondes et noisettes, elle vous jauge, cherche à comprendre vos intentions, mais vous êtes bien trop perdu dans le fond de ses yeux. Vous y voyez une étrange lueur, qui vous ait inconnue, mais que vous comprenez malsaine. Une douleur indicible y règne. Vous avez la soudaine envie de la prendre dans vos bras, alors que vous regardez ses longs cils bruns battre doucement. Elle vous a capturé du regard. Vous, vous la capturez dans vos bras, sans prévenir. Elle vous semble bien fragile, bien plus qu’avant. Elle a l’air démunie et si petite dans vos grands bras. Vous la protégez. Vous la serrez contre vous, et sentez alors la poitrine que vous n’aviez pas remarquée jusqu’alors. Elle est petite, tiendrait bien dans votre main, peut-être plus petite que cela encore, mais vous la sentez contre vous. Ses petites mains se posent sur vous, et vous agrippent. Elle se serre également contre vous, et soudainement vous sentez quelque chose d’étrange. C’est bizarre en effet. Contre votre cuisse, il y a quelque chose qui ne devrait pas être là. Vous haussez les sourcils et la relâchez, une pointe de curiosité brillant dans vos yeux. Ses lèvres se courbent pour vous adresser un sourire que vous jugez malsain. Vous n’aimez pas ça. En quatre mots, elle détruit l’image que vous aviez d’elle. Elle vous apprend qu’elle n’est pas celle que vous croyez qu’elle est. Eh bien oui, ce n’est pas une femme que vous avez là devant vos yeux, mais bel et bien un homme, un très beau jeune homme aux traits fins, ayant développé une légère poitrine, qui sûrement disparaîtra avec le temps, comme elle était apparue. Vous restez dubitatif, mais avez bien senti cette chose contre votre cuisse. La même chose que ce que vous avez entre vos jambes. Vous la regardez de haut en bas, ses vêtements ne facilitent pas la chose, n’aident pas à définir le genre, ils sont neutres. Comme tout le reste de sa garde-robe à part quelques kimonos et robes, mais vous n’en avez pas conscience. Ses vêtements sont simples, sans couleurs particulières, un style dont elle … Il ne fait pas attention. Vous avez énormément de mal à vous dire qu’il s’agit d’un garçon. Mais vous l’avez touché. Alors vous le savez. Il ouvre la bouche une seconde fois pour émettre un rire qui ne sied pas du tout à la poupée de porcelaine qu’il semble être, qui vous glace le sang, malgré la délicieuse voix dont il fait preuve. Et, dans un souffle, il vous murmure suavement qu’il faut se méfier des apparences, puis il tourne les talons et vous laisse planté là comme un idiot, ne comprenant pas ce qu’il vient de se passer, s’il s’agit de la réalité, ou bien d’une illusion. Celle d’un ange qui n’en est pas un.

Histoire
❝ Je suis né un jour d'été.


Nous pourrions débuter cette histoire par le très connu Il était une fois, mais ceci ne convient qu’aux contes, les belles histoires où tout termine bien, or celle-ci ne connait pas de fin, et à partir du moment où le Prince n’est plus, il n’y a pas de possibilité d’une fin heureuse. Alors commençons par le commencement. La naissance de Phœnix. Sa mère avait beaucoup prié pour avoir une adorable fille, mais son père avait prié pour l’inverse. L’improbable se réalisa sous ces prières, et Phœnix naquit sous les traits d’une jolie enfant, mais avec les parties génitales d’un homme. Tout en cet enfant respirait la beauté et la féminité, mais c’était indéniablement un être masculin.
Sa mère refusa de voir la réalité en face, et éleva son enfant comme s’il s’agissait d’une fille. Les vêtements qu’il portait étaient tous pour fille, et les couleurs faisaient toutes penser à cela. Du rose, du bleu clair, du jaune. Elle laissa les cheveux de son enfant pousser pour qu’il ressemble d’avantage à une fille. La jeune femme l’habillait très souvent de vêtements traditionnels de son pays d’origine, le Japon. Cela lui allait toujours à ravir. Jamais elle ne laissait dire qu’il était un garçon, mais Phœnix en était persuadé, après tout il avait la même chose que son père entre les jambes.

C’est ainsi que les premières années de cet enfant se firent. Toujours entraîné à être une bonne épouse. Il ne pouvait pratiquer de sport car sa mère le lui interdisait, lui disant qu’il n’y avait que les garçons qui faisaient ce genre de choses. Une réplique plus que censée lui brûlait les lèvres mais il la gardait toujours pour lui. Il est un garçon, peu importe ce qu’ils peuvent dire. Son père commençait petit à petit à ignorer sa famille, la démence de sa femme lui faisait mal au cœur et cet enfant, il ne savait que dire sur ce dernier. C’était le fruit de leur amour, mais il n’était ni un garçon, ni une fille réellement.

Phœnix ne jouait avec personne d’autre que les enfants des amies de sa mère, venant tous d’une grande famille fortunée, comme la sienne. Il n’allait pas à l’école non plus, ne recevant de l’éducation que par des professeurs particuliers à domicile. Plusieurs enfants tombaient sous le charme indescriptible de cet enfant et le demandaient en mariage pour quand ils seront adultes. Malheureusement, il les refusa toutes, après tout il était un garçon, même s’il n’y en a aucun qui soit au courant. Phœnix n’a pas le droit de le dire. Il est certes flatté par tout cet amour, mais ceci le décourage également. Il lui est impossible de se rebeller contre sa mère.

L’adolescence de ce jeune garçon se passa comme son enfance, à un point près. Il y avait un garçon qui ne lui disait jamais rien, mais qui le regardait toujours, de l’extérieur de sa demeure. Il restait juste là, face au grillage, et l’observait, sans rien dire, ni rien faire. Il ne faisait que le regarder. Au début, Phœnix pensait qu’il était lui aussi tombé sous son charme, mais dès qu’il s’approchait un peu de lui, ce garçon semblant être un peu plus âgé que lui fuyait. Juste, comme ça. Il ne disait rien. Gardait une expression neutre. Et prenait les jambes à son cou comme ça. Phœnix était intrigué par ce comportement et s’en amusait chaque fois que sa mère n’était pas dans les parages.
Cette histoire finit par traîner en longueur. A ses quinze ans, il était toujours là à l’observer depuis le grillage que Phœnix ne franchissait que rarement. Presque deux ans qu’ils faisaient ça. Se regarder l’un l’autre dans le blanc des yeux sans s’approcher ni engager la moindre conversation. Il n’était même pas sûr que ce garçon connaissait son nom, ni quoique ce soit de lui, mais en tout cas, il lui était inconnu. Alors lorsqu’un jour ce dernier n’apparut pas à sa place habituelle, il s’inquiéta. En premier lieu, se dit qu’il avait enfin lâché l’affaire, et qu’il ne se sentirait plus jamais observé de la sorte. Sauf que ceci casserait son quotidien qui s’était peu à peu installé.
Le lendemain, alors qu’il regardait vers le grillage là où devrait se tenir ce garçon, sa mère lui apprit que ce « gêneur » comme elle se plaisait à l’appeler, ne viendrait plus car elle s’en était occupée. Il ne comprit que deux jours plus tard, ce qu’elle voulait dire par là, ne le voyant toujours pas revenir. Soit elle l’avait éliminé, soit elle l’avait enfermé. Sa mère n’était pas une meurtrière, cela lui pèserait trop sur la conscience, il en était persuadé, donc il était enfermé, mais il ne savait pas où. Et alors qu’il allait lui demander directement, trouvant le courage pour lui faire front, la dame Rosenwald n’écouta rien de ce que Phœnix tentait de lui dire et le traîna dans sa chambre pour le vêtir d’une robe.
Il devait apparemment rencontrer son … Fiancé. Alors qu’il était un homme aussi. C’était ridicule. Sa mère croyait dur comme fer que son enfant était une femme. Déjà par ses traits fins et féminins, mais aussi par l’apparition d’une légère poitrine. Il se dévoilait être hermaphrodite au plus grand plaisir de sa génitrice. L’adolescent piqua une crise, la toute première de sa vie, et brisa toutes les convictions en quatre mots. « Je suis un garçon. » Et, après cette révélation qui débloqua le cerveau de sa mère, elle lui indiqua sous la colère où se trouvait ce « gêneur » et lui ne chercha pas à comprendre plus que cela et sortit de sa demeure avec sa jolie robe, ordonnant à son chauffeur de le conduire à cette adresse.
Il trouva ce garçon dans un entrepôt appartenant à sa famille, dans un état pitoyable. Il voulut l’emmener directement à l’hôpital mais le blessé refusa catégoriquement, disant avoir horreur de ces derniers. Phœnix décida alors de le ramener chez lui et le soigner lui-même. Le chauffeur n’y voyait là aucun inconvénient, car il s’agissait du premier caprice de l’héritier des Rosenwald. Il trouvait cela merveilleux. Sa mère l’ignora totalement et ne fit rien en voyant ce « gêneur » chez eux. Son père se moquait bien de tout cela, tant que son enfant s’épanouissait. Chaque jour, après ses différentes leçons, Phœnix restait au chevet du garçon qu’il avait sauvé, lui préparait sa nourriture lui-même et lui donnait même lui-même à manger, comme s’il était un bébé. Il s’amusait beaucoup avec lui. Il n’avait jamais autant ri.
Il se sentait très bien en présence de Kazuki – c’était son prénom – et ce dernier semblait être dans le même cas. Ils étaient très proches l’un de l’autre. Kazuki était un orphelin aux traits asiatiques d’où lui venait ce prénom japonais. Un jour, après avoir fait un détour pour rentrer à l’orphelinat, il passa devant la maison des Rosenwald, et vit Phœnix avec un air mélancolique qui regardait le ciel couvert. Il l’avait trouvé magnifique, ce qui fit rougir le principal concerné, puis s’était mis par passer par là pour rentrer, le regardant un peu plus à chaque fois, alors bien même qu’il était … Un garçon. Nix’ fut très surpris qu’il le sache sans qu’on n’ait à le lui dire et ceci lui fit vraiment chaud au cœur, tellement qu’il se mit à pleurer devant Kazuki. Celui-ci ne trouva rien de mieux à faire que de l’embrasser pour arrêter ses pleurs. Ceci eut l’effet escompté. Cette nuit-là, ils s’unirent en s’avouant leur amour.

Quelques jours après cette union pleine de passion et d’amour, Kazuki proposa à Phœnix la chose la plus inattendue qui soit. Non, ce n’était pas une demande en mariage. Mais une proposition de fuite à deux. Une fuite en amoureux. Le jeune garçon fut décontenancé par cette demande, mais ne put refuser. Ils choisirent de se rendre au pays d’origine de Kazuki, le Japon, un magnifique pays où la culture est très intéressante. Ils attendirent le seizième anniversaire de Phœnix, lui en ayant deux de plus. Avec la richesse de sa famille, ils purent se payer un voyage confortable et avec de quoi vivre une fois arrivé. Ils le firent sans en parler à personne, bien entendu. C’était sans compter le fiancé de Nix’ qui fit tout pour les retrouver, mais avant ceci, ils s’épanouissaient ensemble. Chaque jour était un pur bonheur.

C’est quelques mois plus tard, presque une année s’étant écoulée, que le fiancé tenace se montra au Japon, à la porte du jeune couple. Il fut reçu plus qu’agressivement mais s’y attendait. Il n’était apparemment là que pour deux choses. Dévoiler un lourd secret sur Kazuki, et prévenir Phœnix d’un danger. Le premier cloua littéralement Nix’ sur place. Il n’en crut pas un mot. Ne voulait y croire. Et se mit à pleurer lorsqu’il vit que le concerné ne niait absolument pas. Il allait mourir. Kazuki n’avait plus qu’un an et demi à vivre à peu près, car il était atteint d’un cancer au stade terminal. On ne pouvait plus rien faire pour lui. Et il ne le lui avait pas dit. Il n’écouta qu’à moitié l’avertissement de son fiancé, bien trop perturbé par cette soudaine nouvelle.
Phœnix ne savait plus que faire depuis qu’il avait appris pour la maladie de Kazuki. Il était devenu complètement dépendant de lui. Il supporterait très mal sa mort, si jamais il réussissait à faire son deuil. Mais, pour le moment où il était encore des nôtres, il profita de lui chaque jour, et lui prouvait son amour dès qu’il en voyait l’occasion, puis finissait en larmes dans ses bras. Kazuki se chargeait de le rassurer, lui disant que tout se passerait bien, qu’il serait toujours là pour lui. C’était sans compter les différentes tentatives de son fiancé pour le ramener au bercail, surement pour se marier ensemble, quand bien même ils sont du même sexe. Cela ne semblait pas le déranger. Kazuki n’était pas très réactif face à cela, c’était à peine s’il ne poussait pas Nix’ vers lui. Mais ce dernier savait qu’il voulait juste qu’il ne s’effondre pas avec sa mort.

Ils vécurent ainsi encore deux-trois mois. Le dix-septième anniversaire de Nix’ passa entre-temps. Mais voilà, quelque chose fit que le petit quotidien qui s’était installé dans leur vie s’arrêta brusquement. Un soir, alors que Nix’ était sorti faire deux-trois courses à la supérette du coin, une tierce personne le choppa et l’endormi avec du chloroforme et l’emmena dans un certain endroit dont on se fiche pas mal. Le fiancé avertit Kazuki lorsqu’il apprit que les personnes qu’il surveillait étaient passées à l’action, et ensemble ils tentèrent de libérer leur bien-aimé. Kazuki se battait souvent lorsqu’il était à l’orphelinat, donc il ne se débrouillait pas trop mal une fois la « tanière » des criminels atteinte. Le fiancé pratiquait depuis son enfance les arts-martiaux ce qui l’arrangeait bien à ce moment-là.
Ils atteignirent enfin Nix’ attaché dans une toute petite pièce, poussiéreuse à souhait, le genre d’endroit où personne n’a envie de finir. Le fiancé sans nom occupait les gardes à l’extérieur, pour leur faire un chemin par lequel s’enfuir par la suite. Mais comme toute histoire à une fin, la belle et merveilleuse du couple se stoppa dans cet endroit inconnu. En sortant de la pièce, un homme les attendait armé d’un couteau, et alors qu’il voulut planter Kazuki, Phœnix s’interposa et ce fut lui qui se prit le coup, dans le bas du dos. Kazuki se chargea du type et prit son amant sur le dos, le traitant d’idiot pour s’être pris le coup à sa place, mais ce dernier s’en moquait, il était même fier de lui. Pour le moment.
Quelques mètres plus loin seulement, un coup de feu retentit et Kazuki se planta sur place, regardant la personne qu’il avait en face de lui, qui tenait une arme à feu dans sa main, directement pointé sur lui. Phoenix sur son dos remarqua rapidement la tâche rouge au niveau de la poitrine de son amant, et commença à hurler tout en pleurant, lui priant de ne pas mourir. Il finit par poser un genou à terre, Nix’ descendit et se mit face à lui, l’allongeant doucement, la tête sur ses genoux. Le fiancé arriva à cet instant et fit lâcher son arme à l’homme qui arriva aux pieds de Nix’ qui l’attrapa sans la moindre hésitation, la pointant sur celui qui avait tiré sur son amour. Il ne lui pardonnerait jamais. Phœnix tira en pleine tête de l’homme qui s’écroula, sans vie. Il avait toujours été bon aux jeux de tirs …
Il lâcha l’arme, et tourna la tête vers son amant qui allait presque rendre son dernier souffle. Les larmes roulaient sur ses joues. Kazuki passa une main sur sa joue, voulant nettoyer ces larmes qui gâchaient la beauté et la douceur de son visage. Nix’ attrapa sa main et se frotta la joue contre, ne voulant pas perdre sa chaleur. A cet instant, les paroles que Kazuki prononça, jamais il ne les oublierait. « Je suis désolé, finalement je vais te quitter plus tôt que prévu. Ne m’en veux pas trop. Je veux que tu vives pour moi, que tu ne perdes pas le sourire. Et merci. De m’avoir secouru. De m’avoir aimé. De m’avoir gardé à tes côtés. De m’avoir fait connaître l’amour. D’avoir refait naître l’espoir en moi alors que je me savais condamner. Je t’aimais. Je t’aime. Et t’aimerais à tout jamais. » Après ces paroles, sa main retomba sur le sol, toute vie l’ayant quitté. En larmes, Phœnix vint déposer un baiser sur ses lèvres. Le tout dernier. Puis il s’effondra suite à sa blessure.

Après son séjour à l’hôpital, Phœnix avait littéralement changé. Il s’en sortait avec une vilaine cicatrice sur le bas de son dos du côté droit, mais les blessures de son cœur étaient énormes et sans possibilité de guérison. Il n’y avait plus de sourire sur ses lèvres, et si jamais l’un venait s’y dessiner, il ne serait aucunement beau à voir. Peut-être triste. Peut-être sadique. Sa douce personnalité s’était enterrée au plus profond de son être, et désormais, il ne voulait plus s’attacher à quiconque. A la place d’être le gentil qui souffre, il préféra être le méchant qui ne souffre pas, et qui fait souffrir. C’est tellement plus simple. Il avait déjà tué quelqu’un, bien que du point de vue de la juridiction, ce n’était que de la légitime défense. Lui avait vraiment voulu mettre fin à sa vie, s’était vengé. Il n’entendit plus parler de son fiancé après sa sortie et s’en moquait pas mal.
Avec l’argent de sa famille qui avait été contacté par cet accident, il put vivre normalement, et aisément. Il avait tout ce dont il avait besoin, et tout ce qu’il voulait. Comme à son enfance. Comme jusqu’à ce qu’il rencontre Kazuki. Mais à présent, c’était des caprices qu’il faisait de toutes sortes. Il commença à devenir prétentieux, vaniteux, et même pervers. Il refusait catégoriquement de rester enfermé à déprimer la mort de son amant. Il vivait comme il le lui avait demandé. Peut-être ne souriait-il plus, mais ceci lui était tout bonnement impossible maintenant. Pour le moment du moins. Phœnix provoqua des bagarres un peu partout où il passait. Des blessés en ressortaient toujours, plus rarement des morts. Mais tout cela ne lui faisait plus rien. Il s’en amusait.

C’est alors qu’un soir où il traînait dans un bar par manque d’occupation intéressante, il entendit parler du soi-disant secret de l’académie Hôtôna. Elle était particulièrement particulière. Réunissant des personnes dotées de dons spéciaux. Phœnix se dit que ceci pouvait être intéressant. Il en possédait un lui-même, et ne l’utilisait que très rarement. Ce dernier s’était éveillé à la mort de Kazuki. Il se noyait dans l’alcool, dans les bastons, dans le sexe, maintenant c’était dans les études qu’il allait le faire. Il intégra très facilement l’académie, comme un étudiant transféré en milieu d’année, pile pendant les vacances, comme ça il se fera à l’endroit avant le début des cours. Ce serait sa première fois dans une école, alors il en était tout excité. Quel mauvais tour pourra-t-il y faire ?


Et moi, et moi, et moi.
❝ Et oui, c'est moi.

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MessageSujet: Re: Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy.   Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy. Icon_minitimeJeu 20 Juin - 7:45

Bienvenue parmi nous ! Smile

ça, c'est ce que j'appelle une belle et grande présentation ! xD
Mais elle est très bien ! L'histoire m'a fais couler une larme. xD Je me suis sentie un peu bête devant mon ordi en train de renifler. xD 
Bref, j'aime beaucoup quoi ! Et j'ai hâte de voir comment tu vas t'en sortir dans les rps. Smile

Amuse toi bien sur le forum !

Je te valide. :p
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MessageSujet: Re: Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy.   Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy. Icon_minitimeJeu 20 Juin - 13:21

Très beau personnage, et histoire triste ;w; Pourquoi il est mourruuuu ;w; Aussi tôt en plus ! C'est injuste ! *se tue*
Dans tous les cas, j'aime ton personnage, bon jeu à toi !
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MessageSujet: Re: Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy.   Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy. Icon_minitimeJeu 20 Juin - 15:13

Welcom !

Très jolie histoire, mais très triste aussi. ):

Bon RP !
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MessageSujet: Re: Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy.   Phœnix Rosenwald ▬ Sexy lady ! Hey, I'm a boy. Icon_minitimeJeu 20 Juin - 16:26

Merci beaucoup ! Ca me fait plaisir de savoir que mon histoire vous a touché.
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